3.LANZAROTE

Le 17 Octobre les 3 bateaux (Ulys, Getaway et nous) lèvent l’ancre avec un très beau synchronisme direction le sud de Lanzarote. Le vent est faible voir nul, nous naviguons en parallèle avec Getaway cela nous permet de faire des photos de leur bateau (….et vise versa)

Mouillage devant la marina Rubicon et apéro. sur Getaway, rencontre avec Matmat un autre Amel.

Le lendemain nous décidons de renter dans le port. La marina décide elle-même de la longueur des bateaux  (pour nous ce sera 0.80cm de plus que la longueur indiquée sur l’acte de Francisation ! pour certains c’est pire).Heureusement que leurs tarifs sont favorables aux catamarans.

Le vent monte, on a des trombes de pluie le restant de la journée (le guide indique : c’est l’ile où il ne pleut jamais !).Cned à fond (on a déjà 2 jours de retard sur les premiers devoirs). Getaway (Supermaramu rouge) viens nous rejoindre, on décide de louer une voiture ensemble pour visiter l’ile. Soirée avec les 3 équipages dans la pizzéria du coin.

Le vendredi 19 les premiers devoirs du Cned sont bouclés à 12h (Ooouf !) et la pluie s’est arrêtée. L’après midi et le lendemain nous visiterons l’ile avec Gilles et Monique (de Getaway)

Plutôt basse par rapport aux autres iles de l’archipel, composée d’une multitude de cônes volcaniques arrondis Lanzarote dégage un charme particulier. Impossible de visiter Lanzarote sans (re)découvrir César Manrique. C’est un enfant de l’ile, artiste et architecte dont la préoccupation était la conservation du patrimoine naturel de l’ile .Son idée maitresse est l’intégration de l’art dans la nature et est à l’origine d’une réglementation harmonisant toutes les constructions et limitant la croissance urbaine.

La visite démarre par une vue magnifique sur des marais salins

puis le Lago Verde les eaux, verdies par une importante concentration de phytoplancton, sont retenues par un banc de sable au creux d’un ancien cratère effondré.

Ensuite la route traverse une vaste étendue couverte de cendres volcaniques et constellée d’alvéoles, les zocos. Des milliers de murets de pierres sèches disposées en arc de cercle qui protègent les plantations de l’alizé. Beaucoup de champs sont recouverts de lapilli (fragments de lave) qui ont la particularité de retenir l’humidité de l’air (sur une ile où paraît-il il ne pleut pratiquement pas)

Sur la route Gilles gagne le cœur d’Adrien avec un « moustache bien grasse » (muchas gracias) désormais célèbre. Fou rire assuré.

Après une dernière averse nous découvrons un point de vue magnifique sur Grasiosa

La soirée se finit à Arrecife dans le restaurant du musé du vin : nous y dégustons du fideua (paëlla où le riz est remplacé par des pates type vermicelles) arrosé de Malvoisie (vin produit sur l’ile : excellent)

Le lendemain direction le parc de Timanfaya

En 1730 Lanzarote est ébranlée par une énorme secousse. Le massif montagneux nait prés de Timanfaya. Durant 6 ans les « montagnes de feu » ne cessent de vomir des flammes submergeant d’une mer de lave le tiers de l’ile. En 1824 nouvelle éruption qui détruit qui ravage l’ile.

Un bus nous fera découvrir sur un parcours de 14km des champs de lave et de très beaux points de vue.

Rencontre insolite : une caravane de chameaux destinée à faire visiter le volcan aux touristes.

Retour au restaurant du volcan (dessiné par Manrique)

Si les volcans se sont endormis depuis 2 siècles, les entrailles sont encore en feu.

Les petits cailloux au sol sont (très) chaud ….n’est ce pas Adrien ?

Volcan Timanfaya CLIC CLIC  le monsieur explique qu’en jetant de l’eau froide en 2 secondes elle est passée en vapeur d’eau , tellement le sol est chaud.

La viande du restaurant est cuite directement avec la géothermie

Nous déjeunons au restaurant mais à la fin du repas les pieds nous chauffent

L’après midi visite des Cueva de Los Verdes. Ce sont des galeries formées par la lave où les premiers habitants des Canaries (les Guanches) trouvaient refuge contre les pirates et les chasseurs d’esclaves.

Attention Martial ……

Le fantôme est un dessin naturel

On finit la ballade par la visite de la maison de César Manrique. A l’entrée un mobile qui tourne au vent et sa voiture

En sous sol César Manrique a créé des salons dans des galeries naturelles .

Les salons sont au frais dans des bulles de laves formées lors des éruptions du 18eme s.reliés entre eux par des couloirs perçés dans la roche.

une petite piscine au soleil

La visite se termine par cette magnifique fenêtre en trompe l’œil.