37.MOUSTIQUE

Nous partons de Canouen samedi 16 novembre avec du vent Nord est, nous décidons de passer à l’ouest de petit Canouen pour être à l’abri de la houle. Et c’est là que Martial pêche un beau thon (on a déjà rentabilisé le bas de ligne acheté à Union !)

Nous arrivons au mouillage de Britania Bay à Moustique vers midi.

Il y a des palmiers avec une belle pelouse et une petite plage de sable blanc. Tout est très beau comme sortit d’un décor pour cinéma. Nous nous apprêtons à mouiller quand le responsable du mouillage arrive en zodiac rapide : il nous fait des grands signes. C’est interdit de jeter son ancre ici, bouée obligatoire. Martial demande le prix, presque timidement : 200$ EC (soit 57€) pour la nuit et les deux suivantes sont offertes ! Ouf on s’attendait à pire, on va pouvoir se payer un petit séjour sur une île de milliardaires !

Nos voisins pendant 3 jours

 

Après avoir été un repaire de pirates, en 1958, Moustique est achetée pour 45 000 dollars par un Lord qui la transforme en lieu de villégiature. En 1960, la princesse Margaret accepte en cadeau de mariage une parcelle sur laquelle elle fait construire une villa, « Les Jolies Eaux », qu’elle occupera à de nombreuses reprises. En 1989, la « Mustique Company » est créée afin de faire prospérer et protéger l’île en l’aménageant et en gérant les infrastructures (routes, eau, électricité, aéroport, etc.). Ne peuvent être actionnaires de la Mustique Company que des résidents de l’île. Cette société a construit jusqu’à 89 villas, lesquelles sont généralement louées à des personnes fortunées.

Moustique ne compte que 650 habitants permanents et vit du tourisme.

L’après midi nous allons faire un tour à terre : tout est tiré à 4 épingles

Une entrée de maison

 

Le primeur local

 

Le supermarché local est super bien achalandé mais évidemment un peu cher

Le poissonnier local …que des langoustes évidemment J

 

Nous avons juste le temps de prendre de la hauteur avant la nuit.

 

 

L’essentiel des bateaux qui sont là sont des charters avec skipper, ou des bateaux loués. Concrètement cela donne des bateaux surchargés (il faut être rentable) et des équipages hyperactifs et bruyants (il faut rentabiliser la semaine de vacances). En général ils ne restent qu’une nuit, parfois même que le temps d’une balade à terre, ce qui donne pas mal de mouvements pour une petite île.

Le lendemain petite plongée sur la balise à l’est…déception, l’eau est claire mais il n’y a pas grand-chose à voir.

L’après midi nous partons pour une ballade vers le nord de l’île. C’est dimanche et on sent que c’est la détente pour tout le monde. Les gens se baladent à pied ou en petite voiturette, nous saluent avec un grand sourire.

Les tortues elles sont en effervescence ! pas le temps de finir le repas qu’il faut repartir…nous en voyons pas mal le long des routes, toujours en déplacement…mais où courent-elles si lentement ?

Juste après nous avoir salués un monsieur se précipite, il a repéré une tortue sur le dos. Il la redresse avec beaucoup de précautions, tendrement.

Nous passons par le club hippique

Le terrain foot-cricket-basquet….et plus si affinités…

Un arbre singulier cache l’entrée d’une petite église, presqu’à ciel ouvert

Et enfin l’aéroport et sa piste d’atterrissage.

Adrien qui s’intéresse de plus en plus aux avions, n’y crois pas, la piste est courte et en pente….

C’est à ce moment précis que choisit un coucou pour atterrir

 

 

 

 

 

 

 

 

Quasiment sur nos têtes !!!

Le lendemain nous partons vers le sud de l’île.

 

 

 

 

Nous rentrons à la tombée de la nuit, après trois jours bien remplis sur une île qui vaut la visite.