Après notre séjour à Tobago, nous retournons à Princkly Bay où nous retrouvons La Julianne et Birabao. Le temps d’une soirée Steel-band et pizzas
et nous devons partir pour Grenada Marine.
Ylang est bien attaché, à sec et sous surveillance, nous pouvons repartir (travailler) tranquillement.
A notre retour notre voyage fut épique (avion raté, voyage reporté de 24H, retards+++), bref nous arrivons vers 2h du matin le jeudi 24 Octobre fatigués avec l’appréhension de trouver Ylang moisit à l’intérieur. En fait tout est parfait, nous sommes soulagés et très contents de le retrouver. Nous passerons 4 jours entre bricolages, nettoyages et démangeaisons (les moustiques sont chez eux ici !!)
Tous les midis nous allons manger au resto du chantier et nous passons devant pas mal de bateaux. J’aime regarder leur nom car il révèle une partie de la personnalité et des rêves de leur propriétaire.
Nous avons même trouvé
La remise à l’eau est prévue pour le lundi suivant, mais le matin la grue « is inspected », les sangles changées. C’est à la nuit tombée qu’Ylang retrouve son élément, et nous sommes contents de nous éloigner des moustiques.
Le mouillage devant Grenada Marine est plein : c’est la saison où les bateaux repartent, il y a autour de nous des gens qui se retrouvent tous les ans pour passer l’hiver sur les Antilles, qui s’échangent les astuces locales…
Le lendemain nous partons pour une baie que nous n’avions encore jamais visité Hartman bay. Petite baignade sur le récif dans la passe. Les fonds sont quelconques mais nous sommes heureux de retrouver une eau à 29°C. Le soir nous dinons à la marina : l’endroit est désert, nous seront pratiquement les seuls, et la moitié des quais sont vides ! un peu tristounet…
Le lendemain retour à Princly bay (où nous avons nos habitudes !), d’où nous pouvons faire le plein au supermarché voisin. Au retour l’annexe est pleine à craquer.
L’antenne Bullet-cerise wifi que j’avais envoyé en réparation a marché 2 jours !! (Heureusement que je n’ai rien payé). Je craque j’achète « Badboy »une nouvelle antenne qui se révèle être beaucoup plus efficace.
Nous sommes maintenant parés et nous commençons notre remontée vers la Martinique.
Premier arrêt St Georges (capitale de Grenade) que nous avions envie de revoir. Nous arrivons sous une pluie battante
Le lendemain c’est samedi et il y a marché à St Georges
En cette saison, il vaut mieux ne pas se fier à la couleur des fruits pour les identifier : tout est vert-jaune !!
Même la taille n’est pas toujours significative : il y a des citrons plus gros que des mandarines et des oranges plus grosses que des pamplemousses.
Quand à savoir si le fruit est mûr…attention ici ce n’est pas parce qu’un fruit est vert dehors, qu’il est vert dedans ! Donc à chaque fois qu’on en mange un c’est la surprise : il est bon le tiens ????
Départ de St Georges le dimanche 10 novembre à 9h. Nous avons l’intention de nous arrêter à l’île ronde. Mais très rapidement le vent monte et on se rend compte que c’est impossible, direction donc Carriacou. Même à l’abri de Grenade, nous avons de belles rafales.
Dans le chenal entre Grenade et Carriacou nous auront 25 à 30 dans le nez, obligés de tirer des bords, vous connaissez : le prés c’est 2 fois la route,3 fois le temps et 4 fois la rougne (rougnougnou). Et comme cela ne suffisait pas il nous est arrivé un grain monumental, où nous avions du mal à voir l’avant du bateau !! l’arrivée à Tyrell Bay se fait vers15h et nous aurons encore pas mal d’orages toute la nuit.
Une journée de repos et nous repartons pour Hillsborough capitale de Cariacou (au moteur avec le vent dans le nez, toujours, mais la distance est petite). Nous ne manquerons pas au RDV du smoothies(tant apprécié par Adrien) juste après la visite aux autorités pour la sortie de territoire.
Direction Union. Visite aux autorités pour l’entrée, on connait la route merci.
L’endroit est toujours aussi magnifique et porte bien son surnom de « Tahiti des Antilles ».
mais les boat-boys attaquent dès l’entrée. Les boat-boys sont des hommes (en général jeunes) dans des barques à moteur qui veulent nous vendre quelque chose (un coup de main pour prendre une bouée, des bananes, des coquillages, n’importe quoi….) En général ça commence par « hello ! how are you today ? my name is … » et quand on a dit 3 à 4 fois NON alors on a droit à un « no Pb, no Pb ». Pas mêchants mais un peu collants.
Nous décidons de faire une ballade jusqu’aux ruines d’un fort.
Seul au mouillage ?
Au sommet vue de l’intérieur de l’île
Attention piste courte
Une vue pareille ça laisse rêveur
En redescendant nous rencontrons des indigènes, plutôt avenants, mais nous ne parlons pas la langue….
Nous nous arrêtons dans un genre d’atelier de moteurs hors bord et réparations en tout genre, pour acheter un bas de ligne en inox et nous ne regretterons pas notre achat.
Nous continuons notre remontée : une nuit à Mayreau, la nuit suivante à Canouen et après l’inconnu pour nous… J