38.BEQUIA

Nous partons de Moustique après l’orage matinal, direction Béquia.

Nous faisons un stop à Petit Névis pour déjeuner.

Nous ne sommes pas seuls, il faut dire que le mouillage est sympa

et l’eau translucide

Je fais une bonne séance d’apnée au milieu de bancs de glass-fishs dont j’adore les mouvements aux effets étincelants.

Après la sieste (on n’oubli pas les choses essentielles) direction Port Elizabeth, au fond d’une grande baie sur la cote ouest de Béquia.

Sur la route je sens Martial inquiet …il est bizarre ce bateau…hii passe pas là quand même !!

Qu’est ce qu’il nous fait là?

 

 

Un remake du Concordia ?

 

 

 

A l’arrivée dans la grande baie de Port Elizabeth, nous sommes surpris de ne pas être assaillis par des boat-boys comme l’indiquent la plupart des guides, et nous mouillons tranquillement.

Au moment du pic de production de sucre dans les Antilles, Bequia compte neuf plantations de sucre, 1 400 habitants (dont 1 200 esclaves). Après le départ des riches planteurs, les habitants les plus pauvres se sont reconvertis dans la pêche à la baleine. Bequia se construit alors une flotte de baleiniers et exporte l’huile et la viande de baleine. Après la seconde guerre mondiale, Bequia se tournera vers le tourisme.

Aujourd’hui Béquia compte 5000 hab. pour 18Km²

Attention bien prononcer « bec’ouai » sous peine de grave faute de goût…. J.

 

La petite ville a pas mal de charme avec son petit quai-ballade le long de la mer, derrière lequel sont regroupés des bars et restaurants plutôt orientés touristes

Que peut-on faire avec des vertèbres de baleines ? …des tabourets, évidemment ! Et avec une cote ? un bar voyons !!

La rue commerçante aussi a son charme

 

 

Nous décidons de faire une ballade au sanctuaire des tortues au nord est de l’île.

 

Trajet aller en taxi (très bavard sur son île, et intéressant) retour à pieds pour mieux apprécier le paysage.

Le sanctuaire a été créé en 1995 par un plongeur et pêcheur né à Béquia. Au moment de sa retraite il a voulu faire quelque chose pour les tortues qu’il a vu disparaitre au cours de sa carrière. Il va donc récupérer les œufs sur les plages, les fait éclore, nourrit les bébés (avec de la purée de poisson)

 

Il garde les tortues 5 ans et les remet dans leur élément naturel quand elles sont assez solides.

Depuis 2006 800 tortues sont retournées ainsi à la mer. Il nous explique aussi qu’il fait venir les écoles et qu’il contribue à faire prendre conscience à la jeune génération, du potentiel touristique de leur pays, de ses richesses naturelles et de l’importance de les conserver.

 

Nous quittons le sanctuaire (petite maison bleue sur la plage)

 

par une petite route qui longe la cote est de Béquia. C’est le coté plus sauvage, les petites baies se succèdent toutes plus magnifiques les unes que les autres.

 

Une rencontre….

Encore une crique

 

Et nous arrivons dans un hôtel de luxe. Ils ont retapé une ancienne usine à sucre

 

Partie de morpion en attendant nos jus de fruits frais

Retour sur port Elizabeth pour le déjeuner

Nous décidons de s’arrêter dans un resto. pour les locaux : nous ne sommes pas déçus

Le plat est à 6€ et c’est bon !

Martial se plaint de son oreille depuis 2-3 jours, il passe à la pharmacie, qui l’envoi à l’hôpital (le bâtiment derrière), qui l’envoi chez le médecin (la maison en face) qui le mets sous antibiotiques parce qu’ici c’est encore automatique. Il faudra une seconde visite pour qu’il regarde mieux son oreille et soigne localement son infection. Le Pb des antibiotiques pour Martial c’est que cela lui interdit son apéro quotidien !! il a bien compté les jours, pas fait un de plus. J

La baie est très vivante, toujours en mouvement : il y a des petits cargos qui font des navettes plusieurs fois par jours pour St Vincent (la capitale)

Il y a des bateaux charters et de location qui arrivent de Martinique et qui voyagent en «  touch and go » et il y a des cargos à touristes qui passent la journée avec un ballet incessant de navettes pour débarquer leurs clients.

Mais ils ont su garder une certaine authenticité.

 

 

 

Un vendredi après midi nous décidons d’aller au fort au nord de la baie. Nous traversons les quartiers où les locaux vivent. Les maisons sont proprettes, ont l’air confortables, des enfants jouent sur la plage en éclatant de rire. C’est le weekend et il règne une atmosphère de fête, les gens sont dans la rue, un verre à la main, le sourire aux lèvres et on se dit qu’ils sont certainement plus heureux là que dans nos cités….

Une petite grimpette et nous arrivons à ce qui a dû être un fort (en fait il ne reste que les canons) et nous découvrons une vue magnifique sur la baie

Et son entrée

 

Béquia nous laisse une impression de charme et de tranquillité, qui vaut le détour.

 

 

Un clin d’œil d’Adrien : il démarre une collection de Pringles 

A chaque île il découvre un nouveau parfum qu’il s’empresse de mettre dans notre panier. C’est cela aussi voyager !!

 

Une réflexion sur « 38.BEQUIA »

  1. c’est vrai il est joli cet endroit…j’me verrai bien siroter un rhum (ou 2) à l’arrière du bateau avec un super coucher de soleil…….
    juste un p’tit conseil pour les sièges du bar en os de baleine : descendre du bon coté… ;-)))) surtout si on est court sur patte comme moi OULA OULA !!!!

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