Marie-Galante, également appelée « l’île aux cent moulins », est une île des Antilles située à 20 milles au sud-est de Pointe à Pitre. Sa superficie de 158 km2 en fait la 3e île des Antilles françaises, après la Guadeloupe (1 434 km2), et la Martinique (1 128 km2). Nous mouillons dans la baie de St Louis au nord ouest de l’île.
L’île vit au rythme de flux et reflux….des touristes. Les gens ne restent en général qu’une journée sur l’île, arrivent avec les premières navettes en provenance de Pointe à Pitre ou du François, et repartent en fin de journée.
Nous descendons à terre après le départ de la dernière navette, du coup c’est un peu désert.
Evidemment à la sortie du quai nous sommes dans l’ambiance Voulzy, grâce à qui Marie Galante est connue de tous.
Il y a un loueur de voiture encore ouvert et nous avons une voiture pour le lendemain (plus facile et moins cher qu’à Pointe à Pitre !) De retour à notre annexe un groupe de Belges nous interpelle : à quoi elles servent les oreilles de votre annexe ?? Martial dit que cela lui permet d’entendre quand il la siffle et qu’elle accourt…. du même coup elle hérite du surnom de Mickey.
Tout le monde rigole, ils nous invitent sur leur bateau le soir même. C’est Salvator, Françoise, Alexis (leur fils) et 2 copains qui viennent juste d’atterrir de la transat (traversée de l’atlantique), bien contents de retrouver la terre ferme. Soirée pates, arrosée à refaire le monde à la sauce belge, un très bon moment passé ensemble. Le lendemain c’est eux qui viendront à bord pour un (rituel) rougail saucisses. Salvator veut partir sur Bahia au Brésil pour la coupe du monde de foot. Nous lui souhaitons bon vent
Avec la voiture nous avons fait un tour de l’île. Premier arrêt l’habitation Murat. En 1839 , l’habitation recensait 300 esclaves qui s’échinaient sur plus de 200 Ha de cannes. La sucrerie est en cours de réhabilitation
Et la maison des maîtres abrite un musée
Avec pas mal d’objets usuels d’époque : une trottinette
Un masque …comment ils faisaient le Valsalva ??
En continuant notre route nous avons une belle vue sur la Dominique au sud
Et dans la série des panneaux exotiques
Et après
en Martinique
Nous découvrons
Nous nous demandons qui était ce Robert ??? peut être lui ?
Nous enchainons ensuite des visites de rhumeries. Il y en a 3 sur l’île .La particularité sur l’île c’est que la canne était broyée grâce à des moulins à vent. Celui de la distillerie Bellevue a été entièrement rénové
La grosse poutre qui pose à terre servait à faire tourner le toit du moulin et à orienter les ailes en fonction de la direction du vent.
C’est à la distillerie Bielle que Martial a rencontré ses doudous
Nous leur avons acheté des beignets, des accras et autres coupe faim créoles
Au sud la ville de Capesterre est protégée par un lagon aux couleurs magnifiques
L’heure de la sieste est respectée par tous….
Nous partons voir les « galeries » nées de l’affrontement des plaques tectoniques dans les fonds marins
Mes hommes en pleine réflexion
Les maisons sur l’île sont coquettes, bien tenues
Celle-ci a une copie miniature dans son jardin (maison de poupées ou niche pour son chien ??)
On voit pas mal de charrette à bœuf dans les champs
avec leur moteur
Mais je pense qu’elles ne doivent plus servir qu’à balader les touristes.
Sur le chemin du retour nous nous arrêtons au « Grand Gouffre » au nord de l’île. C’est une arche naturelle creusée par la mer, vue magnifique
Nous avons aimé cette île souriante et sereine, un peu en dehors des gros flux touristiques