18.CAMAMU

Après un départ matinal à marée descendante et une petite navigation de 40 milles au sud nous(Toccata, Birabao et nous) rentrons dans le rio de Camamu. Nous naviguons suffisamment proche avec Birabao pour faire des photos de son magnifique bateau

Et vice versa

Nous arrivons à marée montante sous voile à 9 nœuds sans forcer…magique les courants quand ils sont dans le bon sens.

Le mouillage prévu était derrière une petite ile. C’est très joli, ce serait idyllique si il n’y avait pas des lanchas qui poussent leur sono à fond, qui hurlent une musique typiquement brésilienne. Jet ski, « caisses à boulons » rapides et courant rajoutent à notre envie de fuir.

Amiral tu as un plan B ? Finalement nous remontons nous mouiller devant la plage des pousadas. Les trois équipages finiront la journée sur Ylang : achards, boudins blancs à l’orange, gâteau …et avec le digestif Martial et Christian nous font un « concert » improvisé. La TV et son 20h ne nous manquent pas….

Le lendemain (après notre séance de cned évidemment  J ) nous descendons à terre pour découvrir qu’il n’y a rien (pas grand-chose pour être plus exact) si ce n’est que quelques résidences luxueuses au bord du rivage.

 

Nous partons tous (Pascale et Régis de Toccata, Christian de Biarabao et nous) explorer la baie en annexe.

Nous nous offrons même un suco (jus de fruit) local, délicieux avec une vue qui pousse à la sérénité :

Nous finirons la journée sur Toccata où Pascale nous prépare une délicieuse cachoupas (recette cap verdienne).

Christian
a un ami
commun
avec un français qui tient une pousada dans la baie. Nous partons tous le lendemain à bord d’Ylang à sa recherche. Nous mouillons devant Barra Grande, station touristique de la baie. C’est un joli village aux rues sablonneuses, très touristique mais très agréable. Nous y retrouvons Didier dans sa pousada

Accueil chaleureux et wifi à volonté (nous découvrons que la France est sous la neige…)

L’après midi nous remontons le rio jusqu’à la petite ville de Marau. Comme nous avons le tirant d’eau le plus faible, nous passons devant un œil sur le sondeur (il y a des bancs de sable partout) et la main sur la vhf pour prévenir les copains.

Belle navigation, ou nous croisons de belles plages de sable blanc (dommage que l’eau soit opaque)

Nos copains nous suivent toujours, les blagues fusent à la vhf

A l’arrivée à Marau, l’amiral entonne : c’était un catamaran , tous derrière , tous derrière et lui devant ( sur l’air du petit cheval blanc de Brassens pour les plus jeunes ) de circonstance . Bien trouvé l’amiral !

Ce qui frappe en arrivant c’est la très jolie fresque, avec la faune locale qui est en cours de rénovation

Nous descendons à terre en fin de journée dans une petite ville où tous se préparent à une fête. Visite du marché forain et tournée de caïpirinhas. Quel contraste avec Salvador, les gens sont plus tranquilles, plus souriants et beaucoup moins typés africains, impression de ne plus être tout à fait dans le même pays.

Nous nous installons à une table du seul restaurant ouvert, sous un haut parleur qui diffuse (pendant deux heures) la messe ! pour la musique d’ambiance il faudra repasser. De retour sur le bateau c’est l’orchestre local qui nous « berce »…vive les boules quies.

Le lendemain, petite visite à terre du cybercafé : tout se passe par cables (le wifi n’existe pas encore ici !!), quelques courses et quelques photos

Nous repartons en fin de matinée sous un ciel de plombs.

Nous nous arrêtons devant une plage qui était magnifique sous le soleil .Petite ballade à terre

Nous avions prévu de faire un barbecue sur la plage, mais faute d’avoir trouvé de la viande à Marau et surtout une petite pluie nous nous « contenterons » d’un apéro chez Christian le maitre en caïpirinhas.

Le lendemain, pluie, orages et ciel plombé une bonne partie de la journée. Les brésiliens attendent ça depuis 4 mois,pas nous. En fin de journée nous retournons au mouillage des pousadas.

Le jour suivant nous partons tous sur Ylang à Barra Grande : nous retrouvons Didier dans sa pousada (encore merci pour le wifi)

Il nous indique un bon resto. pour midi. C’est un joli endroit, où nous nous régalons de poissons et fruits-légumes à la plancha avec de délicieuses sauces et accompagnements

Puis une grande ballade sur la plage pour digérer

 

Retour à la pousada où Didier nous fait des crêpes brésiliennes. Discussion avec un marseillais installé ici depuis un an. C’est toujours intéressant de voir leur vision du pays. Retour de nuit sur nos bateaux respectifs.

Le 19 janvier nous avions rdv chez Didier pour une journée quad, mais il pleut des cordes et malgré la tristesse d’Adrien, nous restons à bord. Martial et Christian vont aider Régis pour son moteur qui chauffe. Le soir repas sur Ylang et Christian nous passe les photos de la construction de son bateau. Il a mis 5 ans pour tout finir …impressionnant, quel boulot, et quel résultat !!

Le 20 janvier mauvais temps, on ne bouge pas .Nettoyage de la coque pour Martial et cned pour Adrien. Les lanchas nous frôlent, musique à fond.

Certaines ont même des fumigènes

D’autres offrent un spectacle à nos capitaines

La météo est prise via le satellite. Le temps est favorable pour aller au sud. Toccata décide de partir dès le lendemain.

Le 21 janvier, faux départ pour Tocata (son moteur chauffe) et tout le monde se retrouve au mouillage à Barra Grande. (Nous, on est trop contents de retrouver Régis et Pascale). Comme leur moteur doit refroidir, on retourne tous à terre. Au grand désespoir d’Adrien impossible d’avoir des quads.

Repas sur la plage et retour sur les bateaux. Martial devenu mécanicien en chef avec Christian aide Régis, ils démontent le circuit de refroidissement et après 2h de boulot, tout semble aller (Tocata nous confirmera par mail plus tard qu’ils ont pu naviguer sans chauffer). La soirée se termine par un grand apéro. sur Ylang : Didier nous rejoint ainsi que François et Francisco (qui sont mouillés pas très loin). C’est un couple de français qui vit à Itaparica depuis 2 ans, qui monte des spectacles de musique classique. Intéressant de voir Didier et François échanger des points de vue sur la politique intérieure du Brésil. Vers 21h un orage éclate et des trombes d’eau nous obligent à nous réfugier à l’intérieur du bateau.

Nous mettons cap au nord le lendemain matin après une nuit de pluies intenses. Nous quittons Régis et Pascale qui partent vers Rio.

Merci à vous pour votre sens de l’humour et de la répartie, pour tous ces bons moments passés avec vous et bon vent pour la suite de vos aventures

 

Une réflexion sur « 18.CAMAMU »

Les commentaires sont fermés.