Nous avons enfin une fenêtre météo (15/20noeuds d’Est) pour rejoindre la Guadeloupe. Nous partons vers 8h du Robert avec Patrick un ami de Marie Georges qui habite Québec. Le plus difficile fut la sortie par la passe du Loup Garou face au vent avec une mer forte. Puis progressivement nous abattons et l’allure devient plus confortable. Dans le canal entre la Martinique et la Dominique une bande de dauphins vient jouer avec nos étraves. Cela faisait longtemps que nous n’en avions pas vu et c’est toujours un grand plaisir.
Nous passons sous le vent de la Dominique et instantanément le vent tombe
La petite ville de Roseau apparait petit à petit. Comme il n’est pas très tard nous décidons de poursuivre notre chemin. A la grande joie de Martial nous avons un rinçage de pont automatique (grain) suivit d’un arc en ciel
Et un magnifique coucher de soleil
L’île a l’air très belle et c’est sûr nous y reviendrons.
Le lendemain la remontée sur les Saintes se fera toujours en mode agité dans le canal (15/20 nœuds au pré bon plein)
Nous arrivons par le sud, la passe du Grand Ilet où les couleurs claquent entre la terre et la mer :
Nous passons dans un couloir d’îlots (l’archipel des Saintes est composé de 7 îles dont deux sont habitées)
avant de jeter notre ancre au mouillage du « pain de sucre »
Nous ne résistons pas à l’appel de l’eau cristalline
Nous croisons quelques poissons et je peux même voir 6 langoustes sous un rocher !
En fin de journée nous assistons à un « spectacle de pêcheurs » juste à coté d’Ylang
Un homme est à l’eau pour fermer le filet
Ils sont contents de leur pêche…. et nous du spectacle
Le lendemain nous partons pour le bourg de Terre de Haut. Il est interdit de mouiller, nous prenons donc une bouée (la 51…Martial y voit un signe !). Nous payons 11€ la nuit pour être dans une baie considérée comme la 3ieme plus belle du monde (après Rio et Halong) !
Aussitôt arrivés nous partons en ballade.
La charismatique maison du médecin
Une petite visite du bourg avec ses maisons proprettes
ses restaurants
Les Saintois descendent en grande partie de pêcheurs d’origine bretonne. Faute de terres cultivables, les îles comptèrent peu d’esclaves noirs et les métissages furent rares. Du coup de nombreux insulaires ont une peau et des yeux clairs. Excellents pêcheurs, ils sont à l’origine des Saintoises ces barques de pêche traditionnelles inspirées des chaloupes de goélettes.
Nous partons ensuite direction morne Morel (136m) tout au nord de terre de haut, en passant par la baie de Marigot
En montent sur le morne nous avons une belle vue sur l’intérieur de l’île.
Nous passons par étang
Au sommet nous avons une vue sur l’ensemble de l’île : à gauche le sud, à droite le mouillage de terre de haut.
En redescendant Patrick nous offre un bon repas créole
L’ambiance y est bon enfant, et à la fin du repas le patron nous demande si nous voulons un « petit vieux » ! il nous parle de rhum évidemment !
Après le repas direction baie de Pompierre et sa magnifique plage. De gros rochers protègent la baie de la houle.
Sur le chemin du retour nous tombons en arrêt
Il n’y a pas que les blondes qui se font bronzer ici….
Et retour au village
Malgré l’heure un peu tardive nous continuons vers la plage de Grande Anse. Nous passons par l’aéroport
Et débouchons sur une très belle plage interdite à la baignade pour cause de courants violents. Il faut dire que grand Anse fait face aux alizés.
Retour au bateau à la nuit tombée.
Le lendemain nous partirons pour Pointe à Pitre où nous changeons d’équipage : Patrick s’en va retrouver ses copains, merci à lui pour ses cours de Québécois (nous sommes devenus imbattables sur la prononciation de « tabernacle »… J )
J.Paul et Anne Marie arrivent.