82.MOOREA

Dés que nous le pouvions (courses finies, pas d’arrivée ou de départ d’avion), nous nous refugions à Moorea, « l’île sœur ». L’ambiance y est plus calme qu’à Tahiti et nous pouvons explorer plus facilement le lagon.

Après 3h de navigation, nous mouillons à Maharepa au nord est. Nous serons souvent à cet endroit, compromis idéal pour nous : lagon où les raies viennent se promener le soir et proximité d’un snack, d’une superette et d’un wifi.

 

Film : APNEES MOOREA 

 

 

Les deux grandes baies (Cook et Opunohu ) font la réputation de Moorea.

Nous avons loué une voiture avec Fabrice, Marianne et Arthur pour en faire le tour de l’île : une seule route de 60km

Malheureusement, il y a souvent des nuages sur la tête de Moorea et notre ascension vers le belvédère se fait dans le brouillard. Mais surprise, arrivés au sommet nous pouvons distinguer les deux baies avec le mont Rotui qui les sépare.

 

Et c’est là que les boom-boom et méga-bass sont formellement interdits !!!

 

Sur la route entre deux averses, nous nous arrêtons à coté d’un marae, devant une plate forme de tir à l’arc.

Le tir à l’arc était une activité de loisir et un sport rituel réservé à l’aristocratie. Il n’y avait aucune cible spécifique à viser, l’archet devait simplement tirer le plus loin possible. L’arc et les flèches n’étaient pas utilisés comme des armes de guerre.

Nous irons dans un grand Hôtel pour aller voir le Delphinarium. J’avoue que quand j’ai découvert les petits bassins où évoluent 3 malheureux dauphins (pour que des touristes fortunés puissent les toucher) j’étais très mal à l’aise. Heureusement qu’à coté, ils ont créé une clinique pour les tortues : ils les soignent et les relâchent.

Celle-ci, avec sa malformation, incapable de plonger restera pensionnaire à vie.

 

 

 

 

Nous prenons une petite pause au fond de la baie de Cook pour admirer le retour de pêche.

Mais ce retour de pêche n’attire pas que des touristes : deux gros requins dormeurs aimeraient bien monter à bord

Un peu plus tard (allez savoir pourquoi !), nous avons l’intuition que le pêcheur vit là :

Un peu plus loin, la plus vieille église de Moorea (1897), construite en corail

 

Mais c’est en bateau que l’on apprécie le plus les deux grandes baies de Mooréa.

Baie de Cook

 

C’est un magnifique décor de carte postale, qui change tous les jours avec la lumière. En rentrant en bateau à droite, elle est bordée par le mont Rotui. Il est couvert de champs d’ananas.

 

 

La baie d’ Opunohu n’est pas en reste. Il y a un mouillage à l’entrée de la baie d’où nous pouvons l’admirer, ce matin là sans un seul nuage !

La mer est un lac, nous décidons d’aller faire un tour, mais avant nous demandons l’autorisation à son gardien. (toujours le nez en l’air mais un œil sur la baie J)

 

Nous avons fait quelques ballades à pieds. Au fond de la baie de Cook nous remontons « la route des ananas ».

Après nous être mouillés au fond de la baie d’Opunohu

 

nous remontons la route jusqu’à un lycée agricole. Ce sont les vacances scolaires et il n’y a malheureusement pas d’activité, mais nous gouterons de délicieux jus de fruits.

Une autre promenade sera l’ascension de la montagne magique. Un peu raide (surtout pour moi !), mais rapide (1h environ) l’ascension nous permet d’admirer un magnifique panorama sur la baie d’Opunohu et sur la cote nord.

 

Le capitaine garde un œil sur son bateau.

 

L’eau est limpide et à 209m d’altitude on peut presque distinguer les poissons !

 

Ici contrairement aux îles américaines, les hôtels sont construits pour préserver l’esthétique du paysage.

 

Nous avons fait le tour en bateau et l’île est aussi belle à l’envers qu’à l’endroit J

 

La lumière est magnifique

 

 

Elle est ceinturée par une barrière de corail et les surfeurs profitent des passes.

Nous passerons une journée au « Lagonarium » sur le Motu Ahi à l’est de Moorea. Il y a pas mal de courant, on est proche d’une passe et avec seulement PMT (palmes-masque-tuba) nous pouvons observer une faune riche et des passages de requins…

Un parcours sous marin a été aménagé avec des cordes solidement fixées, ce qui nous permet de remonter le courant.

 

 

Mais Moorea a été pour nous aussi le lieu de rencontres magiques : tout d’abord les baleines. Durant l’hiver (d’Aout à Octobre) les baleines remontent vers les îles de la société pour avoir leur petit dans des eaux plus chaudes. Et visiblement elles se plaisent autour de Moorea. Nous les verrons à plusieurs reprises.

 

 

C’est même devenu une « industrie » : plusieurs sociétés (heureusement leur nombre est surveillé par le gouvernement) proposent des sorties baleines.

 

Ce jour là nous étions au sud est de Moorea, le temps était calme, nous avions vu plusieurs souffles de loin, mais impossible de se rapprocher. Alors Martial eu la bonne idée de couper le moteur …5mn plus tard, nous sursautons : 2 baleines soufflent à moins de 5m d’Ylang : moment magique et émotion garantie de les voir de si prés !

 

Cet autre jour, nous avions passé l’après midi à observer des raies pastenagues (en compagnie de Florent et Marion venus de Tahiti pour passer le weekend avec nous) et à la sortie de la passe au nord ouest

Elles étaient plusieurs (3 peut être 4) que la présence de bateaux chargés de touristes n’avaient pas l’air d’émouvoir ! Et là aussi nous en avons pris plein les yeux…

Mais un de ces bateaux m’a intriguée :

Assez inhabituel, le fou n’a pas quitté le moteur !! un amoureux de Suzuki ?

Dans les passes nous avons vu plusieurs fois des dauphins qui se reposaient.

 

 

 

Un autre moment fort a été la rencontre avec des raies pastenagues. Au nord ouest de Moorea, à l’intérieur du lagon, Marion et Florent nous montrent un endroit où les raies pastenagues sont régulièrement nourries et ont l’habitude de se laisser approcher, toucher !!

 

Elles sont d’une incroyable douceur au contact, et même si nous ne sommes pas seuls, les moments passés (nous y sommes allés 2 fois) sont inoubliables.

 

FILM : RAIES de MOOREA

 

 

 

Nous avons fait aussi plusieurs plongées sur récif extérieur de Moorea qui si elles ne sont pas aussi riches que celles de Fakarava, nous ont permis de voir tortues et requins.

Moorea a été aussi l’endroit où nous revoyons Alain et Martine (venus à Tahiti pour voir leur fille Marion et leur gendre Florent). Nous passons quelques soirées tous ensembles…dont une au Tiki Village.

C’est une sorte de village polynésien reconstitué où sont présentées diverses facettes de la culture polynésienne sous un angle folklorique.

 

J’avais un peu peur de tomber dans un « attrape touristes », mais finalement nous y avons passé une très bonne soirée avec un bon repas.

Ils commencent par nous montrer le four traditionnel tahitien  où ils ont fait cuire une grande partie du repas que nous allons déguster.

Faire un grand trou dans le sable, tapissez le fond de pierres chauffées à blanc.

Disposez les différents plats et casseroles à cuire dessus.

Recouvrir le tout de feuilles de bananiers et de sable.

Laisser mijoter 4 à 5 heures …le tout cuit lentement à l’étouffée.

C’est prêt !! simple non ?

 

Nous faisons ensuite le tour de tous les farés. Notre guide a un discours bien rodé et plein d’humour. Le Tiki village a pour spécialité de célébrer des mariages. Antoine, Carlos (à plusieurs reprises) etc…se sont mariés ici. Il y a des farés pour préparer les mariés, (massages aux huiles pour les femmes, tatouages pour les hommes ), des farés pour les costumes.

 

 

 

Pendant le repas nous aurons une démonstration de paréos

 

Pour les hommes ….cela finit en fakir !!

 

Après le repas, le spectacle démarre par une dance du feu

 

 

Puis un spectacle de danse, sur fond de légende de princesse et de valeureux guerrier, qui finit (évidemment) par un mariage.

 

 

 

Martial était aux anges…

 

Moorea nous a permis d’apprécier différentes facettes de la vie tahitienne, tranquillement.