56.DOMINIQUE SUD

Nous quittons Portsmouth pour la capitale Roseau au sud ouest de la Dominique.

Nous sommes accueillis par un premier boat boy un peu agressif  et comme je n’aime pas que l’on me force la main je l’envoie balader. L’ennui c’est que l’on ne peut mouiller que sur bouée(les fonds sont très vite profonds) mais finalement arrive un second boat boy qui nous place.

Dès le lendemain nous partons faire un tour du sud de l’île. Tout d’abord Roseau capitale et siège du gouvernement

Puis visite du jardin botanique

L’arbre à boulets

Un car (tout neuf) qui s’est fait écrasé lors du dernier cyclone (ah c’est sur elle va moins bien rouler maint ‘nant !)

J’ai craqué pour cette classe venue admirer 3 perroquets en cage


Puis nous partons dans les montagnes. Une retenue d’eau qui alimente Roseau en eau

Un peu plus loin, sources chaudes sulfureuses

Et sources froides se mélangent

Il y a de l’eau partout et sous toutes ses formes : lac, lac bouillant, ruisseaux, cascades (chaudes et froides), fleuves qu’ils captent et distribuent par l’intermédiaire d’énormes tuyaux en bois( !!) qu’ils goudronnent régulièrement

Nous découvrons ensuite les « Titou Gorges ». Nous guide nous avait prévenu : emmenez maillots de bain et serviettes. Nous nous mettons à l’eau dans un petit bassin d’eau fraiche et nous progressons avec de l’eau jusqu’à la poitrine, parfois en nageant (moi plus souvent que MartialL )

Pour arriver à une cascade

Au retour nous avons des sauts

 

 

Ce fut un grand moment ludique (et tonifiant), moment de plaisir partagé avec notre guide.

Tout cela nous a ouvert l’appétit, nous nous arrêtons dans un snack, d’où on peut observer des colibris

L’après midi nous sommes aux plus classiques

Avec le papa et ma mama , une chaude , une froide

 

Le matin nous avons déposé nos bouteilles de gaz pour qu’elles soient remplies (2 fois moins chère que sur nos îles françaises), mais il faut les reprendre avant 16h, heure de fermeture et nous avons un peu trop trainé dans les falls…

Mais notre guide se transforme en Prost, klaxonnant pour gagner une place et nous arrivons blancs mais dans les temps !!

Ouff. Nous prenons le temps de trainer un peu en ville, notre guide nous montre des investissements fait par des chinois…Nous prenons le temps de passer au marché, très bien achalandé. Je suis frappée par la gentillesse des vendeuses, de notre guide et des Dominicains en général. La vie parait simple mais douce dans cette jolie île où nous avons découvert que les flamboyants pouvaient être jaunes.

 

55.DOMINIQUE NORD

Après Statia nous poursuivons notre route vers le sud : St Kitts, Nevis, Montserrat, sans mettre pied à terre, et enfin la Guadeloupe. Adrien et moi resterons au port de Ponte à Pitre une 10ene de jours le temps que Martial aille fêter les 100 ans de sa grand-mère.

Nous aurons deux faits marquants : le premier c’est l’arrivée de Salvatore que nous avions croisé à Marie Galante. Grâce à lui nous passons deux super soirées : il invite les voisins qui nous font un véritable concert deux guitares et trois chanteurs, moments magiques. Salvatore a promis à ses copains d’être à Salvador de Bahia pour la coupe du monde de foot: 5400milles face aux vents et courants et seul à bord. Et il l’a fait !! il en a bavé, son bateau s’en est sortit sans trop de casse, chapeau et bon vent pour la suite de tes voyages l’artiste.

Le deuxième c’est une réunion d’internes des hôpitaux. C’est difficile à décrire tellement cela dépasse l’entendement, seul le mot orgie me vient. Ils font le tour de Guadeloupe en une semaine sur des bateaux loués, ça c’est le prétexte, la réalité c’est qu’ils viennent pour se défoncer : et dire que ce sont eux qui soigneront nos vieux jours !!

aucun respect des bateaux, écœurant pour tous les marins qui les regardent partir avec soulagement.

Après une radio au centre ville de Pointe à Pitre (mémorable), nous libérons le poignet d’Adrien.

Après cette petite pause nous partons pour la Dominique. La traversée fut houleuse avec des grains, génois, 1 /2 génois, plus rien moteur, génois….le bonheur de naviguer sous les grains ¾ avant !!

Nous arrivons à Portsmouth au nord Ouest de la Dominique en milieu d’après midi et à un mille de l’arrivée Albert (boat Boy de profession !) vient nous voir

Mais il n’insiste pas trop, n’est pas trop lourd. Du coup quand il revient à la charge le soir nous sommes plus réceptifs. Il nous explique où se trouve les autorités, le grand marché c’est le samedi et nous propose ses services pour aller visiter l’Indien River.

La Dominique fut découverte en 1493 par Christophe Colomb (toujours lui), un dimanche d’où son nom (un peu en panne d’imagination Christophe ?). L’île est une réunion de volcans très pentus, érodés par plus de 200 rivières et cascades. Ile escarpée, cathédrale de verdure, elle abrite 172 espèces d’oiseaux et possède une faune et une flore riches.

Le gouvernement facilite les formalités d’entrée aux navigateurs qui veulent bien s’arrêter : entrée et sortie en même temps (si on reste moins de 15 jours), douanes et immigration dans le même bureau et petits frais. Ils ont la palme de la clearance la plus agréable.

Nous partons le lendemain avec Albert (comme promis) visiter l’indien River. C’est une rivière où il est interdit d’utiliser un moteur, tout se fait à la rame à partir de là :

On est tout de suite dans l’ambiance

Premier bras de rivière nous découvrons une cabane, montée de toutes pièces pour « Pirates des Caraïbes 2 »

Albert nous parle des arbres : ceux qui soignent, ceux qui permettent de faire des bateaux comme le sien, ceux qui font les maisons etc….et nous montre un crabe de rivière

Une aigrette

Un pigeon (« à cou rouge ») qui préfère des zones boisées et humides à nos villes !!

Un crabier migrateur

Et un ??….

 

Séchage en vue de la confection d’un toit

A partir de là les barques ne passent plus

Il y a un petit snack qui malheureusement est fermé ce jour là

On continu un peu à pieds

 

Une sauterelle qui imite une feuille

Quand nous entamons la descente, une musique nous interpelle

C’est un ramasseur de cocos, qui c’est taillé un pipo dans un bambou et en joue remarquablement bien !! Il nous offre des cocos secs, Adrien adore (il faut dire que son T-shirt à l’effigie de Bob Marley a encore fait sensation, un vrai sésame !)

Albert nous parle de son enfance où le coco servait pour tout : huile, alimentaire, ustensiles de cuisine, combustible, etc ….

Ce fut une jolie ballade qui valait le détour

Le lendemain nous partons avec Winston(recommandé par Albert) pour faire en voiture le tour de la moitié nord de l’île. La route s’élève très rapidement, l’air devient frais

Nous passons Coté Atlantique (=est) de l’île où la moindre parcelle, même la plus improbable est cultivée : la Dominique, ayant du mal à développer son tourisme est le potager de ses voisines françaises (Martinique et Guadeloupe)

Je fais un aparté : sur le poteau il y a un drapeau rouge et tous (ou presque) de la Dominique ont un drapeau rouge ou bleu. Les rouges pros gouvernementales et les bleus antis. La politique s’affiche clairement.

Watson qui parle un français qui nous demande de la concentration pour le comprendre, nous arrête à chaque point de vue avec un fier « amuse ton photo » qui nous est resté et qui en fin de journée fera partir en fou rire mes hommes.

 

Nous allons voir une vieille église, en cours de rénovation, dont les peintures racontent l’arrivée de Christophe Colomb et la colonisation de l’île

Tout le long de la route il y a des petits stands qui vendent leur production

Nous leur achetons des ananas délicieux

Watson ne trouve pas de restaurant ouvert pour le déjeuner, mais nous passons par un village indien (on a du mal a voir la différance, quelques visages sont plus typés mais la plupart sont métissé) où nous nous arrêtons pour acheter une Kassav au coco. C’est une galette faite à base de farine de manioc et de coco très bonne mais qui tient bien au corps. Il faut boire pour faire descendre tout ça mais la bouteille d’eau avec laquelle on est partit est rapidement sèche. Watson nous arrête boire une eau de coco fraiche, un délice

Il faut parfois partager la route

Nous faisons un petit stop aux « Jacko Falls » au centre de l’île : rafraichissant

Et repassons coté Caraïbe (= ouest) de l’île

Cette petite ville s’appelle Méro et toute la petite montagne au dessus est recouverte de citronnelle ! on le sent en passant en voiture ! c’est aussi la plage préférée des Dominicains

A l’arrivée par le sud de Portsmouth nous passons par un immense et très moderne campus universitaire : c’est une université américaine de médecine avec des immeubles tout autour pour loger tout ce petit monde. Surprenant et très décalé.

Avant de partir de Portsmouth nous partons au nord de la baie visiter le Fort Shirley

Il a était rénové

Les canons (qui n’ont jamais servit !) étaient orientés pour défendre les bateaux qui mouillaient dans la baie. (Toujours les guerres entre Anglais et Français)

Nous quittons Portsmouth pour la capitale Roseau au sud ouest de la Dominique.

54.STATIA

Après un très looooongue pause nous sommes contents de nous retrouver. Adrien est revenu avec le poignet droit cassé de son séjour linguistique. Cela n’arrange pas son retard au Cned. Martial a bien travaillé et Ylang est tout propre. En dehors du carénage il a fait ressouder l’épontille de mat. Nous nous sommes aperçu par hasard de ce Pb et avons cherché assistance auprès de notre vendeur (Apaca). Comme à chaque demande ils nous font répondre par la secrétaire qu’ils ne peuvent rien pour nous, en pleine contradiction avec leur discours (très commercial) tenu sur les salons. D’autre part Martial s’aperçoit que le génois est roulé à l’envers : bande UV à l’intérieur !! nous ne sommes pas très fiers de nous (il nous a fallut 2 ans pour s’en apercevoirL) mais le « super » technicien qui nous a monté le bateau devrait changer de métier. Du coup nous nous sommes retournés vers d’autres revendeurs de Lagoon, qui nous ont écoutés et aidé au mieux de leurs possibilités. Merci à eux pour leur gentillesse

Bref Ylang Ylang est prêt pour de nouvelles aventures, nous faisons quelques dernières courses en annexe

Après une soirée de pluies diluviennes nous sortons du lagon de St Martin direction Saba. Avant de prendre la route nous faisons un tour dans le mouillage pour dire au revoir à Lady Anne (que nous ne trouvons pas) et nous « tombons » sur Tahaa. Ils nous suivent depuis la méditerranée, nous aurions dû faire le voyage ensemble, partager des bons moments mais les aléas du voyage en ont décidé autrement. Eux poursuivent leur route vers le nord, les Açores, nous redescendons au sud. Bon vent à eux.

Nous arrivons à Saba dans l’après midi sous un ciel de plombs.

Mouillage sur bouée avec un courant travers au vent. L’abri n’est pas terrible et nous passerons notre plus mauvaise nuit depuis le début du voyage (et encore nous avons un catamaran !) Le lendemain, il n’est plus question de visiter Saba (encore moins d’y plonger), nous partons dès le lever du jour pour St Eustache (Statia pour les intimesJ )

Le trajet se fait au moteur contre le vent et avec de la pluie : que du bonheur J . A l’arrivée à Statia ambiance golfe de Fos

Nous apprendrons par la suite que Statia est une « station essence » pour cargos. Ils sont une quinzaine en rade qui stationnent pour faire le plein. Nous ne nous attendions pas à trouver cela en plein cœur des Antilles. Nous nous mouillons au sud ouest de l’île devant la capitale Oranjestad

Nous descendons nous balader à terre, au loin Saba a encore la tête dans les nuages

On est samedi 13h et tout est fermé, heureusement nous finissons par trouver un restaurant qui sert des hamburgers pour le plus grand bonheur d’Adrien.

Nous réussiront à avoir du wifi et nous découvrons que St Martin est en alerte orange pour fortes pluies et orages.

Nous n’avons pas été en reste. La soirée fut apocalyptique. De la pluie, mais surtout des orages avec des éclairs qui lézardent le ciel accompagnés d’un vent d’ouest et d’une forte houle. Les vents sont d’Est en général dans la région et du coup nous ne sommes absolument pas abrités. Nous apprendrons plus tard que même les locaux n’avaient jamais vu cela. Nous sommes sur ancre et notre chaine s’est tendue et nous nous rapprochons dangereusement d’un catamaran qui est sur bouée derrière nous. Heureusement pour nous, eux même sont (trop) proches de la plage et ils décident de partir, nous laissant la place d’éviter. Comme toutes les bonnes choses ont une fin, les orages, le vent et la houle se calment vers 22h et nous pouvons dormir.

Le lendemain c’est le soleil qui nous réveille à notre grand étonnement. Après une matinée de cned nous partons en visite. L’île surprend par la richesse de son histoire.

L’île fut découverte par Christophe Colomb (comme la plupart des îles du coin !) en 1493. Les Français et les Anglais se la disputèrent (comme la plupart des îles du coin !).Des juifs hollandais l’occupèrent et en 1713 et l’île devient hollandaise (non non c’est la seuleJ ). Ils en firent un port franc qui devint un des plus actifs des Caraïbes. La richesse de ses habitants lui valut le surnom de  « Rocher d’Or ». Oranjestad fût la première à saluer en 1776, avec les canons de son fort, le jeune pavillon d’un vaisseau américain et reconnaitre ainsi l’existence des Etats Unis. Cela leur a permis d’augmenter leurs échanges commerciaux, mais en 1781 l’Amiral Rodney vengea ce qu’il considérait comme un affront à l’Angleterre, en pillant complètement l’île (les Anglais s’approprièrent ainsi 75 millions de marchandises. Il
fallut trente bâtiments pour charger l’ensemble en Europe. Le convoi fut capturé à la hauteur des îles Scilly, par la flotte française de La Motte-Piquet). Ce fût le début du déclin de l’île. La population de 18000 hab. pendant sa période faste est passée à 3000 hab. Un tourisme timide et quelques cultures aident Statia à vivre dans une demi-somnolence.

Oranjestad seule ville de l’île se divise en ville haute, bâtie sur la falaise et ville basse. C’est à la ville basse que se situait le commerce, ils avaient même construit de grandes avancées sur la mer pour que les bateaux puissent décharger plus facilement.

La plupart des bâtiments de la ville basse n’existent plus ou sont en ruines. Cependant quelques uns rénovés révèlent la belle architecture de ces entrepôts

C’est dans l’un d’eux que nous trouvons le club de plongée et nous prenons rdv pour le lendemain. L’île est une réserve où il est interdit de plonger hors structure.

Une route étroite et pentue, la « Old Slave Road » relie directement les deux niveaux de la ville. Edifiée au début du 18 siècle, elle servait à l’acheminement des esclaves.

Arrivés à la ville haute nous découvrons Fort Oranje qui a été restauré dans les moindre détails, ce qui lui donne un aspect décor de cinéma.

L’entrée du fort

La cour intérieure

Nous découvrons la vue sur la baie

La petite ville a de jolies maisonnettes à véranda

Carrefour principal

Même les feuilles des plantes sont tirées à 4 épingles

C’est propre, joli et très calme (pas de boites de nuit J ). Nous trouvons un super marché très bien achalandé à mon grand étonnement.

Le lendemain nous ferons une petite plongée où nous voyons ce que l’on voit en apnée du bateau. Le club a besoin de nous « tester » avant de nous emmener sur des « vraies » plongées. Tout le monde a une gentillesse très commerciale. Le club est à 5mn à pieds du port où sont les bateaux. Ils ont donc des camionnettes dans lesquelles nous montons avec notre matos. Mais ce qui est très surprenant c’est qu’à l’entrée du port : interdit de passer la barrière dans la camionnette, tout le monde descend et passe à pied le portique !! c’est ridicule, personne ne comprends la cause, mais les autorités (par ailleurs assez cool) sont intraitables sur ce point !! nous remontons juste après la barrière !

Nous prenons rdv pour plonger sur le « Charles Brown » épave du coin mythique apparemment. (Ils vendent même des T-shirts à son effigie !!)

En 2003, l’île de St. Eustache a racheté le Charles Brown (un câblier de 100m de long construit en 1954) pour un dollar symbolique dans l’optique d’en faire un récif artificiel pour les plongeurs. Beaucoup de volontaires ont participé au nettoyage et à la préparation du navire en vue de l’immersion. L’épave est posée sur 30m de fond et a basculé sur le coté.

L’épave est bien conservée, mais tristement vide, heureusement qu’une petite tortue est venue nous rendre visite en fin de plongée ! C’est un club où les paliers sont interdits et nous sommes surveillés par une dame teutonne (qui ne plaisante pas), donc impossible de descendre sous la coque pour voir si c’est « habité ».

Malgré ce que peuvent en dire les journaux de plongée, pour moi il manque 10 bonnes années de « cuisson » pour que cela devienne une plongée intéressante (=avec de la vie).

Le lendemain nous partons avec un guide local pour un tour de l’île. C’est un Monsieur passionné par l’histoire de son île qui était chargé de la vendre à l’étranger. Adrien (et nous) aura ce matin là un cours d’histoire en anglais ( 2 en 1 !). Nous débutons notre visite par le « Simon Doncker House »

Ancienne maison du gouverneur qui a été transformée en musée. A l’intérieur toute l’histoire de l’île est racontée documents à l’appui. Statia est aussi appelée « l’île aux perles bleues »

Ces perles servaient à acheter des esclaves. A l’abolition de l’esclavage, les anciens esclaves se sont précipités sur ces perles pour les jeter en mer.

Ces perles en simple verroterie, sans grande valeur marchande ont une grande valeur sentimentale et historique pour les habitants de l’île. Elles sont recherchées (notamment en plongée) et aujourd’hui ceux qui sont les descendants d’esclaves aiment les porter. Thalassa a tourné un petit film là-dessus (avril 2012 « l’île aux perles bleues »)

Nous découvrons ensuite des objets de la vie quotidienne de l’époque

La suite de la visite passe par une synagogue (construite en 1739, elle rappelle l’importance de la communauté juive qui participa à l’essor de St Eustache) ….qui attend d’être remise en état

Et le « Gouvernement Guest House »

A l’étage siège le tribunal, et nous pouvons assister en direct à une audience. Notre guide est fier de nous montrer une photo de son père (juste au dessus du juge) qui a été longtemps le maire d’Oranjestad.

Nous partons ensuite pour le point le plus au sud de l’île sur les dernières traces du Fort de Windt. Sur la route nous voyons de belles propriétés installée sur les contreforts du volcan (éteint) qui est à l’origine de l’île : the Quill 600m d’altitude

Ce qu’il reste du Fort de Windt

Au loin c’est St Kitts que l’on voit

Notre guide nous ramène en ville en passant par le cimetière(de l’époque) surtout impressionnant par la taille du flamboyant qu’il abrite

La visite avec notre guide s’arrête là, il doit trouver que seul le coté historique vaut le coup : Statia perle historique c’est indiqué sur les plaques des voitures

Nous irons seuls et à pieds au centre de l’île. Là où jadis les esclaves travaillaient dans des champs de canne à sucre, se situe aujourd’hui l’aéroport

Devant l’entrée des panneaux expliquent que l’île était habitée depuis très très longtemps par des indiens, ils montrent leur façon de vivre en énorme hutte. Ils ont retrouvé des os, des outils et des objets du quotidien qui sont exposés au musée que nous avons visité avec notre guide.

Nous retournons à notre bord la tête pleine de petites et de grande histoires.

Une petite visite aux autorités pour faire notre sortie

Et nous reprenons notre route vers le sud.

Moi qui ne suis pas très portée sur l’histoire, j’ai plus apprécié la richesse du passé de Statia, que ses fonds marins, c’est assez rare pour être souligné

48.MONTSERRAT

Après une petite navigation au départ de Nevis nous arrivons à Montserrat. L’île est visible de loin avec son volcan (encore une Soufrière) constamment couvert de nuages blancs

Montserrat est souvent décrite comme l’île d’émeraude des Caraïbes, elle est ressemblante parait il avec l’Irlande côtière ! (je n’imaginais pas l’Irlande comme ça ! J ) et surtout parce que les premiers européens qui la colonisèrent furent des Irlandais.

Christophe Colomb qui la découvrit lui donna le nom d’une Abbaye proche de Barcelone car lui trouvait l’île ressemblante à cette zone de l’Espagne…chacun ses repaires.

Nous mouillons à Little Bay au nord ouest de l’île.

Le lendemain, encore un Pb de groupe : cette fois le moteur tourne mais il ne charge pas ! diagnostique sans appel de mon capitaine « l’inverteur est HS » qui sera confirmé par un mail de l’importateur. Il nous commande la pièce qui sera livrée en Guadeloupe. En attendant nous partons en ballade sur l’île.

Nous avons un comité d’accueil sur le quai

Petit tour aux autorités pour se mettre en règles et nous voilà partit en taxi pour un tour d’île.

Très vite nous touchons du doigt ce qu’une île avec un volcan encore en activité veut dire. Ici ils utilisent la géothermie pour faire de l’électricité

Vous avez de la chance je ne peux pas vous faire partager l’odeur de souffre qui nous à pris à la gorge

La visite continue par une maison qui se trouvait sur le chemin de la dernière coulée…maison coloniale de deux étages à l’époque

Les 2/3 de l’île sont en zone d’exclusion : c’est-à-dire que pour y pénétrer il faut des autorisations, indiquer le nom de chaque personne qui y pénètre, avoir un téléphone joignable etc… Grâce à notre taxi nous pouvons aller voir Plymouth l’ancienne capitale qui est maintenant ensevelie sous 12m de boue.

Voici ce qu’était le hall d’un grand hôtel

Mais le plus affligeant est la vue depuis (ce qui était) la terrasse de Plymouth

Sir Georges Martin, le producteur des Beatles possédait une maison et un studio à Plymouth depuis 1979, le studio AIR, où Police, Stevie Wonder, Elton John, Indochine et de nombreux autres grands artistes étaient venus enregistrer leurs disques, en toute quiétude. Des chefs-d’œuvre ont été créés là-bas, en partie grâce à l’hospitalité et la discrétion des Montserratiens. Le studio a été détruit en 1997 mais le « cinquième beatle » n’a pas abandonné l’île.


Plymouth était une coquète petite ville, mais elle n’a pas résisté aux deux énormes secousses de la nature.

Le 18 septembre 1989, le cyclone Hugo frappa l’île de Montserrat, endommageant énormément de constructions.

Le 18 juillet 1995, le volcan de la Soufrière, jusqu’alors en sommeil, entra en activité et une première éruption causa encore des dégâts à Plymouth. Le 25 juin 1997, une violente éruption entraîna la destruction totale de Plymouth, de son aéroport, et ravagea toute la moitié sud de l’île, la rendant inhabitable. 19 personnes ont perdu la vie lors de cette éruption.

Voilà ce qu’il reste du port

Notre taxi-guide nous emmène ensuite vers un observatoire volcanologique avec une superbe vue sur le volcan

Là on nous passe un film nous expliquant le déroulement de l’éruption. Il y a un film que j’ai trouvé époustouflant, expliquant et montrant l’ambiance de 1995 (réveil du volcan) à 1997 (dernière éruption). Attention il dure 47mn…

http://www.bing.com/videos/search?q=ile+montserrat+&qs=n&form=QBVR&pq=ile+montserrat+&sc=2-15&sp=-1&sk=#view=detail&mid=060C8BD5C893203C12E4060C8BD5C893203C12E4

Montserrat comptait 12 000 habitants avant la première éruption en 1995. 8 000 personnes ont quitté l’île à cause des éruptions de 1995 et 1997, pour se réfugier à Antigua et en Angleterre, certains en sont revenus mais la plupart n’ont pas pu par manque de logements et de place. L’île comptait moins de 5000 habitants en 2006.

Le volcan a connu une nouvelle éruption le 30 décembre 2008. Son dôme a explosé le 11 février 2010, entraînant des nuées ardentes et un nuage de cendres sur la Guadeloupe et provoquant la fermeture temporaire de l’aéroport de Pointe à Pitre.

Nous quittons l’ambiance volcanique et ses conséquences désastreuses pour retourner déjeuner face au bateau (il nous en faut plus pour nous couper l’appétit J )

Le bar est tout neuf et joliment décoré

avec une vue mer imprenable

Et en prime nous avons en spectacle un ballet de pélicans

 

Des piquets d’une hauteur vertigineuse qui se finissent dans une énorme gerbe d’eau !

Nous partirons le lendemain de cette île à l’histoire si particulière.

 

 

 

 

 

 

 

 

47.ST KITTS et NEVIS

Nous quittons Barbuda le 9 février vers 8h et faisons route à l’ouest- sud ouest vers St Kitts. Pour une fois que l’on est au portant on en profite : parasailor

Nous avançons à 8.5 nœuds et l’allure est assez confortable.

Nous passons entre Nevis et St Kitts et c’est là que nous affalons le parasailor (l’aile refusant de se dégonfler ce fut un peu sportif, mon capitaine a faillit s’envoler !!)

Nous jetons notre ancre à White House Bay à coté d’un petit bateau J

 

Je n’ai pas pu m’empêcher…je m’en lasse pas…

Nous avons un wifi correct grâce à la marina qui est en train de se construire dans le « grand lac salé » en face de nous.

Le lendemain nous partons pour Basseterre, la capitale pour y faire notre clearence.

 

Je n’aime pas voir ces « cargos à touristes » : là où ils sont, les touristes sont pris pour des pigeons, le rapport avec les gens est faussé. Et encore une fois cela se vérifia.

Le mouillage est inconfortable travers à la houle, et nous laissons Ylang se dandiner pour descendre à terre. Nous laissons l’annexe dans le petit port

Les bureaux des autorités sont sur le quai des cargos et nous sommes assaillis par des hommes nous proposant des tours en taxi etc…

Et à la sortie du quai ils ont construit un genre de petit village dédié au shopping pour touristes.

 

Nous nous échappons assez vite pour aller dans la « vraie » ville.

Un mélange de maisons créoles

et d’influence anglaise

Devant l’église de style « européen »(désolée je suis nulle en style architecturaux L) on mis deux arbres du voyageur ….la petite touche exotique !

 

Le commissariat local

et ses meilleurs officiers

Adrien me fait remarquer qu’ici l’égalité homme-femme doit être respectée…. Ouille ouille ouille !!

De retour au bateau nous partons aussitôt pour Frigate Bay. C’est une plage avec un alignement de lolos (snacks créoles). Le lendemain nous nous partageons les rôles :petite plongée pour Martial et J.Paul et prise de tête entre Adrien et moi pour le cned….

Et ce soir là sur la plage il y a un tournoi de volley avec des jeunes anglophones (à mon avis Anglais ou Irlandais).

Je crois que je n’avais jamais vu autant de cannettes de bières et l’ambiance est jeune et festive

Nous dinerons à l’écart dans une ambiance moins festive L

Le lendemain nous avons décidé de prendre un taxi pour faire le tour de l’île.

Nous partons vers le nord, traversons Basseterre la capitale et nous dirigeons vers une fabrique de batik. Le batik est assez compliqué à fabriquer : tout d’abord il faut dessiner le motif, ensuite il faut protéger de la coloration le tissu en appliquant une cire chaude

Ensuite on passe à la coloration, par des bains de teinture ou en peignant directement sur le tissu et pour finir on ôte
la cire, soit avec un fer à repasser, soit par trempage dans l’eau bouillante. Un travail d’artiste….

Certains sont des vrais tableaux

Cette petite fabrique est installée dans une petite maison de maitre (pour y arriver nous sommes passés par une rhumerie désaffectée) qui a gardé un très joli parc

Nous reprenons nous route vers le nord de l’île. Nous avons demandé à notre chauffeur de nous arrêter dans un resto. local…nous ne sommes pas déçus

Le cadre est local et nous avons bien mangé !

L’île a une importante colonie de singes en liberté. Originaires d’Afrique, ces singes verts sont arrivés ici au début de l’esclavage, il y a trois cents ans, embarqués comme « animaux de compagnie » à bord des navires négriers. Profitant des conflits militaires entre Français et Anglais, ils se sont échappés, trouvant refuge dans les montagnes. Longtemps, ils furent cantonnés et chassés pour leur viande puis utilisés pour la recherche scientifique dans les années 1970-1980. Ces pratiques ayant été abandonnées, leur population a explosé pour atteindre quelques 40 000 individus, au grand dam des autorités de l’île. Car s’ils séduisent les touristes, ces primates saccagent aussi les cultures et les nids d’oiseaux. Il y en avait 4-5 à coté de notre « restaurant » et malheureusement nous n’en verrons pas d’autre

La cote au vent est beaucoup plus découpée et sauvage (les Blacks Rocks).

Nous revenons à l’endroit le plus étroit de l’île où nous avons une vue magnifique : coté sud

 

 


coté nord

L’après midi nous partons pour

Nevis qui fait partie du même état que St Kitts.

Dès l’arrivée nous allons visiter la petite ville de Charlestown

Nous retrouvons un mélange de créole et de d’influence britannique

C’est samedi soir et il règne dans la ville une atmosphère de fête : les gens trainent dans la ville, un homme préche dans un micro dans l’indifférence quasi générale et au hasard de rue nous nous arrêtons devant une école de musique. Ils sont en train de jouer du SteelBand (tambour d’acier en anglais). La porte est ouverte le responsable me regarde passer et je ne peux pas m’empêcher de manifester ma joie de les entendre : pouce en l’air et grand sourire. Il nous fait signe de nous approcher et nous avons un petit concert privé

C’est un groupe de jeunes qui jouent super bien. A la fin nous applaudissons de tout notre cœur et malgré leur peau noire j’en vois plusieurs qui rougissent ! Un moment d’émotion de part et d’autre comme je les aime.

Et c’est à la tombée de la nuit que nous retrouvons Ylang

Le lendemain nous partons pour Montserrat

 

 

 

 

 

 

 

46.BARBUDA

 

Barbuda fait partie du même état qu’Antigua et est située à 24 milles au nord de celle ci.

Nous partons vers 10h, par vent de travers de 25 nœuds. Chacun étudie la route à sa façon J

Nous voulions mouiller au sud de l’île mais l’île étant plate, on n’est abrité ni vent ni de la houle.

Nous jetons donc notre ancre vers 14h sous le vent de l’île, cote ouest devant une immense plage de sable blanc.

Le vent souffle sans répit à 30 nœuds toute l’après midi. L’endroit est désert à part une bicoque.

La plage est en fait une dune qui sépare une immense lagune de la mer. Le village est situé de l’autre coté de la lagune. Jean Paul débarque Martial (qui finit à la nage), car il y a pas mal de rouleaux et leur passage est dangereux pour l’annexe. Sa mission (et il la accepté !) aller au devant de « l’autochtone » pour trouver un guide et il réussit brillamment J : nous avons RDV le lendemain matin pour traverser la lagune vers la « capitale » et une ballade sur l’île.

Heureusement le lendemain la houle s’est calmée et nous pouvons débarquer sur la plage.

Coté mer

Coté lagon

C’est Jannah qui sera notre guide : traversée de la lagune

pour arriver à Codrington la capitale (1100hab). Ici tout le monde se connait, les rues sont larges, les maisons sont simples mais proprettes. Là nous prenons le gros 4×4 de notre guide.

Jannah nous explique que « jadis » cette île a été donnée à la famille anglaise Codrington. Ils ont développé une agriculture pour nourrir les îles voisines qui cultivaient exclusivement du coton et de la canne. Mais ils ne se contentaient pas de cela. Ils « stockaient » les esclaves, et « pirataient » les bateaux : la nuit au nord de l’île (là où il y a de nombreux récifs) ils allumaient de grands feux pour attirer les bateaux et pillaient ceux qui se fracassaient…et ce n’est pas tout !!! A l’abolition de l’esclavage, pendant 4 à 5 ans les Codrington n’ont rien dit. Il y a eu insurrection des esclaves quand cela s’est su et la famille a été chassée de l’île (ils s’en sont bien sortis je trouve moi !). Depuis les descendants de ces esclaves ont un droit sur cette île : s’ils ont assez d’argent pour construire une maison ils choisissent un terrain libre et il est à eux ! Evidemment le mot impôt n’existe pas ici….ça fait rêver presque autant que les plages de sable blanc ?

Jannah nous emmènent vers une grotte au nord de l’île. La végétation nous montre une île assez sèche.

Il faut laisser la voiture et marcher 5mn

 

pour arriver à une ruine qui était un petit local où les Codrington stockaient ce qu’ils récupéraient des bateaux échoués (grâce à eux)

La grotte c’est par là…

On grimpe encore un peu et on se retrouve en haut de la falaise où la vue est magnifique.

Qui c’est le plus heureux ?

Rencontre d’un Bernard l’Hermite qui a du mal a renter dans sa coquille d’adoption

Nous retournons à Codrington (la capitale) où Jannah nous accompagne aux douanes où mon capitaine va faire notre « clearance » de sortie.

A Nelson Harbour (Antigua)les autorités nous avaient dit qu’il était impossible de faire une sortie de Barbuda (et il fallait donc revenir à Antigua). C’est en fait tout à fait possible même si l’endroit est rustique et cela nous arrange bien.

Les habitants d’Antigua sont un peu méprisants vis-à-vis des habitants de Barbuda et cela se sent.

Nous déjeunons sur place, quelques courses et notre guide nous raccompagne

L’après midi nous partons faire un peu d’apnée sur les hauts fonds à proximité de notre mouillage. Avec la houle de ces derniers temps, la visibilité n’est pas terrible mais nous faisons une rencontre qui me ravie toujours : un grosse raie aigle !

Le lendemain nous partons pour l’île de St Kitts

 

 

45.ANTIGUA

 

Antigua se situe à 40 milles au nord de la Guadeloupe. Sa cote découpée abrite de nombreuses plages. Son slogan publicitaire : 365 plages à Antigua, une pour chaque jour de l’année !!

Nous partons de Deshaies vers 8H30 avec un vent de 15 nœuds ¾ avant (encore L ). Mais Ylang taille la route courageusement. A peu prés en milieu de parcours nous croisons une baleine….en pleine sieste ?

Nous arrivons vers 14h à Falmouth Harbor. Nous voyons tout de suite que nous avons changé de monde

Une descente à terre s’impose : nous devons faire notre entrée dans ce nouveau pays. Les autorités sont à English Harbour que nous rejoignons en traversant le petit isthme qui sépare les deux baies.

English Harbour est une baie fermée qui la fait utiliser comme trou à cyclone par la flotte Britannique. Le repaire de Nelson est le lieu le plus réputé d’Antigua. Le port et les installations de l’arsenal furent construits entre 1725 et 1746 et furent abandonnés en 1889. Dans les années 1950 un ancien officier de la marine anglaise démarre la rénovation du site.

C’est dans ces bâtiments que se situent les autorités.

Ambiance très british

 

C’est un pays où l’équipage n’a pas le droit de descendre à terre temps que le capitaine ne s’est pas mis en règle avec les autorités. Nous étions à 5 devant le bureau des douanes et on nous a remonté les bretelles….heureusement courtoisement et sans conséquences. Petit conseil aux bateaux copains qui passent par là : l’équipage doit aller faire du shopping pendant que le capitaine fait son devoir J

Il reste quelques forçats …

Mais certains plus sportifs (traversée de l’atlantique à la rame)

En plus des bâtiments militaires il y avait des bâtiments techniques : ici arrivaient les chaloupes

Elles déchargeaient les voiles à réparer qui étaient étalées sur ce qui est maintenant un gazon bien vert

Il faut dire que cette ancienne voilerie est maintenant l’entrée d’un beau restaurant. De retour au bateau l’hélice de l’annexe cavite, nous avançons au ralentit. Ce moteur d’annexe nous ballade dans nos différentes « expéditions » depuis plus de 10 ans, donc rien d’anormal mais toujours ennuyeux. Heureusement il y a un revendeur Yamaha proche et dés le lendemain, on achète une nouvelle hélice (moins rapide que la précédente, mais en stock ce qui est déjà pas mal) et notre annexe est de nouveau opérationnelle. Nous partons donc vers Jolly Harbour sur la cote ouest. Le plateau continental est très large coté ouest et du coup les profondeurs sont faibles et cela donne des paysages avec de l’eau turquoise-laiteuses

La cote est parsemée d’ilots et de criques

L’entrée du port

Le port est construit dans un marigot avec plusieurs bras qui donnent à ce port un petit air de cité lacustre.

Un petit tour et on ressort

Nous partons dans la baie d’après, Five Island pour passer la nuit.

Nous mouillons devant un hôtel qui diffuse un super wifi (sans antenne !) : tous aux ordinateurs

Le lendemain nous repartons pour visiter St Johns la capitale d’Antigua.

Les rochers prennent des formes…à quoi cela te fait penser ?…t’as vu le visage là, à droite ?

C’est dimanche, St Johns est déserte, et la ville, à part quelques maisons colorées en bordure du port (de commerce) n’a pas beaucoup de charme. De plus il est difficile de se mouiller à proximité du centre ville et du coup nous repartons dans la baie à coté.

Deep Bay

La plage est très belle et nous feront la petite ascension jusqu’au du vieux fort. La vue à 360° est magnifique mais c’est la fin de journée et la photographe était en RTT J , donc vous n’aurez pas d’images !!!

Le lendemain nous partons pour Barbuda.

Ils sont forts dans ce pays : ils utilisent les plaques de voitures comme panneaux publicitaires…

Une idée à creuser ?? …  « France pays du camembert et du vin » sur les plaques ce serait classe, non ??

 

 

 

 

 

 

 

40.St LUCIE

Nous partons de St Vincent à 7h30 sous une petite pluie fine. Le vent monte à 25-30 nœuds (3/4 avant cela devient une habitude !!). Ca booste à 9 nœuds et c’est là dans le canal entre St Vincent et St Lucie que le repas de midi arrive : un barracuda se prend à notre ligne !

 

 

Nous arrivons entre les 2 les deux pitons caractéristiques de St Lucie

 

Et c’est à cette distance que nous nous faisons aborder par des boat-boys. Ils insistent pour nous aider à prendre une bouée, nous déclinons leur offre. ½ h plus tard au moment de rentrer dans la baie, ils reviennent à la charge. Ils se font insistants et comme je m’énerve un peu, ils vont se poster à la seule bouée restée libre et ils nous sifflent !! L’endroit est très beau mais cet entêtement nous mets mal à l’aise et nous décidons de continuer notre route.

 

 

Nous jetons notre ancre à l’anse Cochon devant un hôtel assez luxueux (qui nous fournira un bon wifi)

 

 

Des boat-boys cherchent à nous vendre des coquilles de lambis (qui sont jetés par les pêcheurs et qui jonchent les plages) et autres attrapes touristes. Mais là heureusement ils n’insistent pas… surtout qu’il y a beaucoup plus lucratif : des énormes catamarans qui baladent des touristes à la journée

 

 

Nous serons les seuls à passer la nuit là avec une petite houle de travers qui nous berce (dans ces moments là on est contents d’avoir un catamaran)

Le lendemain nous partons pour Marigot bay. Sur la route nous traversons un grain important, on ne voyait plus le bout du bateau et évidemment pas question de rentrer dans l’étroit goulet de Marigot. Mais heureusement cela ne dure pas sous ces latitudes, la cote est à nouveau visible et nous pouvons mouiller à l’entrée.

 

L’endroit est un goulet avec au milieu une langue de sable et de beaux palmiers.

Après le repas sous des averses quelques visites de boat-boys nous descendons au port pour une petite visite aux autorités.

L’endroit pourrait être aux Etats Unis, tout est clean avec des boutiques de souvenirs.

 

 

Nous partons le lendemain direction Rodney Bay. Sur la route nous dépassons un important dépôt de carburant

 

On s’attendait à une île pauvre nous découvrons peu à peu une île avec de beaux hôtels, de belles maisons…et qui fournit du gazole à l’état de St Vincent.

Nous décidons de faire un tour dans la baie de Castries visiblement touristique.

 

 

Et nous finissons par jeter notre ancre à Rodney Bay.

 

C’est une grande baie au nord de l’île où un port a été construit dans la lagune.

 

Il y a de nombreux bateaux mouillés dans la baie essentiellement en provenance de Martinique.

Nous allons faire un tour dans le port. Après le passage d’un goulet on arrive dans une lagune bordée de belles maisons avec parking à scooter des mers !!

 

D’un autre coté il y a deux vieux gréements transformés en restaurants

 

Le long des quais des restos BCBG un peu cher….

 

On est fin novembre et les décors de noël sont déjà là, mais version tropicale

Le lendemain on fait un tour « technique » à terre : recharge des bouteilles de gaz (pour 10€ !! on fait le plein), quelques courses bricolage, par contre les fruits et légumes sont vendus à domicile, au mouillage.

 

 

Il y a même de la concurrence

 

Le jour suivant nous avons retenu un taxi pour la journée pour faire le tour de l’île.

La partie nord de l’île est la partie huppée avec de belles maisons

 


Nous traversons la capitale Castries, ville de contraste entre bidons –ville

et usines à touristes (3 cargos sont présents ce jour là !!)

 

Nous passons ensuite parle « mont des milliardaires » sur les hauts de Castries où l’on découvre l’Elysée locale : le gouvernement house

 

 

 

Une ancienne garnison transformée en lycée et écoles

 

 

 

Notre taxi nous emmène dans les zones hyper touristiques : nous arrivons au dessus de Marigot Bay dans un bar avec une très belle vue. Il y a là déjà au moins 2 bus de touristes tous blancs avec leurs guides. A l’extérieur des rastas sont cools à l’arrivée, vous « donnent » des oiseaux en feuille de cocotier (tressés en 2 mn) et à la sortie vous demandent de payer…et en cas de refus

Le tourisme de masse aurait il déjà « gaté » l’ambiance de St Lucie ?

Nous poursuivons notre route vers le sud de l’île moins riche que le nord. Un petit stop dans la maison d’un sculpteur de masques

Nous en retrouverons un peu partout sur l’île, c’est un artiste emblématique de St Lucie.

Notre taxi nous arrête pour « admirer » une cascade toute à fait quelconque mais dont l’entrée est payante !! 6€ par personne !! Je commence à me dire qu’ils confondent touristes et vaches à traire

 

Nous partons déjeuner à la petite ville de la Soufrière, avec sur la route des vues superbes sur les pitons

 

 

 

Et heureusement le restaurant est une (très) bonne adresse : superbe vue mer-pitons

Nous nous sommes régalés d’un délicieux « roti » (curry de poisson et légumes le tout dans une crêpe) au son d’un steel Band

Nous avons fait le plein de ….

 

Vitamines sea évidemment !!

Cela aurait pu être pire

 

L’après midi nous partons pour « le parc Sulphur Springs » au cœur de la soufrière. Ici, nous découvrons le seul cratère volcanique encore en activité qui est accessible en voiture, enfin en principe car il y avait tellement de véhicules lors de notre passage que cela bouchonnait (digne d’un périphérique parisien !!) et que nous avons finit à pieds. Cela m’a permis de remarquer des plaques d’immatriculation

 

et de discuter avec une grand-mère Portoricaine (en croisière) plus intéressée par l’ombre et ce qu’il y avait à boire que par le volcan.

C’est la zone géothermique la plus chaude et la plus active des Caraïbes. Le volcan de Sulphur Springs n’est aujourd’hui qu’endormi. Les fumerolles, les jets de vapeur et le bouillonnement des sources d’eau jusqu’à 172°C en sont impressionnants. Nous avons eu une guide qui parlait un peu français : tant que cela fume, cela n’explose pas ! Ouf aujourd’hui ça fume ! J

 

Il règne une « délicieuse » odeur de souffre qui nous prends à la gorge. Des gens se badigeonnent de boues sulfuriques


 

et se plongent ensuite dans des bassins d’eau chaude

 

Il parait que cela soigne …. mais quoi ???

Certes ce lieu est extrêmement touristique (6-7€ l’entrée) comme le reste des activités proches de la Soufrière et des Pitons … mais le site est classé au patrimoine mondiale de l’UNESCO !!! Ceci explique cela ….

Un peu plus loin nous croisons un magnifique stade ….qui n’a jamais servit. Et comme la mairie n’avait plus d’argent pour faire un hôpital ….ils l’ont installé sous les gradins !!

 

Une des spécialités de l’île est le ketchup de banane (très bon, épicé).Notre guide nous emmène directement à l’usine où nous faisons le plein de délicieuses sauces.

 

Nous passons devant la brasserie locale. Ici est fabriquée la bière Heineken et la Piton mais les pub précisent bien que seule la Piton est entièrement locale.

 

Nous rentrons par la cote au vent moins touristique.

 

Le lendemain nous partons pour Pigeon Island au nord de la baie.

C’est une île qui est devenue une presqu’île : quand ils ont dragué la lagune pour construire le port, ils ont comblé le passage.

 

 

Tout en haut il y avait un fort d’où les Anglais surveillaient les français en Martinique.

 

 

Il faut grimper mais la vue est magnifique

 

 

 

 

 

Lors de nos ballades nous avons trouvé 2 nouveaux noms « rigolos »de bateaux

 

 

 

Nous partons le lendemain pour la Martinique.

39.ST VINCENT

Nous n’avions pas de bons échos de St Vincent au niveau de la sécurité, mais renseignements pris à Béquia et au vu de la gentillesse de ses habitants (dont certains viennent de St Vincent) nous décidons d’y faire un stop. Nous faisons la sortie le samedi matin, pour passer une nuit à St Vincent et arriver lundi à St Lucie (et éviter ainsi l’overtime)

Le passage entre Béquia et St Vincent se fait avec un vent d’Est de 20 nœuds. Nous découvrons une île montagneuse, luxuriante et la lumière est magnifique.

C’est ici qu’a été tourné Le film « Pirates des Caraïbes »

Nous décidons de nous arrêter dans une petite crique : Cumberland Bay. A l’entrée de la baie il y a encore plus de 100m de fond et même en se rapprochant, le sondeur a du mal à accrocher les 20m. Il y a des bateaux au mouillage, mais tous ont mis une ancre à terre. Un boat-boy nous aborde et nous propose une bouée pour 10€ la nuit, nous acceptons cela nous évitera des manœuvres avec ses aides et ses pourboires obligatoires.

Nous discutons 5 mn, il nous donne son N° de portable ….au cas où…

C’est la fin de journée et la lumière sur la baie est magnifique

Plusieurs barques nous proposent des « vegetables », nous venons de faire le plein à Béquia et nous ne voulons rien. Mais Westley au-delà de nous vendre ses fruits est curieux de nous. Nous engageons la conversation

Il a travaillé sur des bateaux, a voyagé en Europe, au Venezuela, à Trinidad. Il a eu des enfants au cours de ses voyages : 3 enfants, 3 femmes, 3 lieux différents !! Martial est admiratif ! Aih ! Il est maintenant cultivateur dans le village de son enfance, au dessus. Finalement nous lui achetons des fruits et nous lui offrons une bière. Nous avons aimé cette rencontre.

Il y aura d’autres barques qui viendront, mais le contact ne se fera pas : un gros bonhomme nous réclame du lait et des pates avec une cigarette (ou bien un pétard ?) au bec, un autre veut nous vendre des fruits pourris, nous réclame des gâteaux pour ses enfants et les mange dès qu’il tourne les talons….

A notre départ le lendemain, il pleut

Mais cela ne dure jamais dans ces pays

Et nous assistons à une explosion de verts tout en remontant vers St Lucie

Je n’avais pas l’intention de parler de cette île, mais la beauté de ses paysages nous a touchée. Elle nous a laissé un petit goût de reviens-y mais en quelle année ….les nuages ne l’ont pas précisé

 

38.BEQUIA

Nous partons de Moustique après l’orage matinal, direction Béquia.

Nous faisons un stop à Petit Névis pour déjeuner.

Nous ne sommes pas seuls, il faut dire que le mouillage est sympa

et l’eau translucide

Je fais une bonne séance d’apnée au milieu de bancs de glass-fishs dont j’adore les mouvements aux effets étincelants.

Après la sieste (on n’oubli pas les choses essentielles) direction Port Elizabeth, au fond d’une grande baie sur la cote ouest de Béquia.

Sur la route je sens Martial inquiet …il est bizarre ce bateau…hii passe pas là quand même !!

Qu’est ce qu’il nous fait là?

 

 

Un remake du Concordia ?

 

 

 

A l’arrivée dans la grande baie de Port Elizabeth, nous sommes surpris de ne pas être assaillis par des boat-boys comme l’indiquent la plupart des guides, et nous mouillons tranquillement.

Au moment du pic de production de sucre dans les Antilles, Bequia compte neuf plantations de sucre, 1 400 habitants (dont 1 200 esclaves). Après le départ des riches planteurs, les habitants les plus pauvres se sont reconvertis dans la pêche à la baleine. Bequia se construit alors une flotte de baleiniers et exporte l’huile et la viande de baleine. Après la seconde guerre mondiale, Bequia se tournera vers le tourisme.

Aujourd’hui Béquia compte 5000 hab. pour 18Km²

Attention bien prononcer « bec’ouai » sous peine de grave faute de goût…. J.

 

La petite ville a pas mal de charme avec son petit quai-ballade le long de la mer, derrière lequel sont regroupés des bars et restaurants plutôt orientés touristes

Que peut-on faire avec des vertèbres de baleines ? …des tabourets, évidemment ! Et avec une cote ? un bar voyons !!

La rue commerçante aussi a son charme

 

 

Nous décidons de faire une ballade au sanctuaire des tortues au nord est de l’île.

 

Trajet aller en taxi (très bavard sur son île, et intéressant) retour à pieds pour mieux apprécier le paysage.

Le sanctuaire a été créé en 1995 par un plongeur et pêcheur né à Béquia. Au moment de sa retraite il a voulu faire quelque chose pour les tortues qu’il a vu disparaitre au cours de sa carrière. Il va donc récupérer les œufs sur les plages, les fait éclore, nourrit les bébés (avec de la purée de poisson)

 

Il garde les tortues 5 ans et les remet dans leur élément naturel quand elles sont assez solides.

Depuis 2006 800 tortues sont retournées ainsi à la mer. Il nous explique aussi qu’il fait venir les écoles et qu’il contribue à faire prendre conscience à la jeune génération, du potentiel touristique de leur pays, de ses richesses naturelles et de l’importance de les conserver.

 

Nous quittons le sanctuaire (petite maison bleue sur la plage)

 

par une petite route qui longe la cote est de Béquia. C’est le coté plus sauvage, les petites baies se succèdent toutes plus magnifiques les unes que les autres.

 

Une rencontre….

Encore une crique

 

Et nous arrivons dans un hôtel de luxe. Ils ont retapé une ancienne usine à sucre

 

Partie de morpion en attendant nos jus de fruits frais

Retour sur port Elizabeth pour le déjeuner

Nous décidons de s’arrêter dans un resto. pour les locaux : nous ne sommes pas déçus

Le plat est à 6€ et c’est bon !

Martial se plaint de son oreille depuis 2-3 jours, il passe à la pharmacie, qui l’envoi à l’hôpital (le bâtiment derrière), qui l’envoi chez le médecin (la maison en face) qui le mets sous antibiotiques parce qu’ici c’est encore automatique. Il faudra une seconde visite pour qu’il regarde mieux son oreille et soigne localement son infection. Le Pb des antibiotiques pour Martial c’est que cela lui interdit son apéro quotidien !! il a bien compté les jours, pas fait un de plus. J

La baie est très vivante, toujours en mouvement : il y a des petits cargos qui font des navettes plusieurs fois par jours pour St Vincent (la capitale)

Il y a des bateaux charters et de location qui arrivent de Martinique et qui voyagent en «  touch and go » et il y a des cargos à touristes qui passent la journée avec un ballet incessant de navettes pour débarquer leurs clients.

Mais ils ont su garder une certaine authenticité.

 

 

 

Un vendredi après midi nous décidons d’aller au fort au nord de la baie. Nous traversons les quartiers où les locaux vivent. Les maisons sont proprettes, ont l’air confortables, des enfants jouent sur la plage en éclatant de rire. C’est le weekend et il règne une atmosphère de fête, les gens sont dans la rue, un verre à la main, le sourire aux lèvres et on se dit qu’ils sont certainement plus heureux là que dans nos cités….

Une petite grimpette et nous arrivons à ce qui a dû être un fort (en fait il ne reste que les canons) et nous découvrons une vue magnifique sur la baie

Et son entrée

 

Béquia nous laisse une impression de charme et de tranquillité, qui vaut le détour.

 

 

Un clin d’œil d’Adrien : il démarre une collection de Pringles 

A chaque île il découvre un nouveau parfum qu’il s’empresse de mettre dans notre panier. C’est cela aussi voyager !!

 

37.MOUSTIQUE

Nous partons de Canouen samedi 16 novembre avec du vent Nord est, nous décidons de passer à l’ouest de petit Canouen pour être à l’abri de la houle. Et c’est là que Martial pêche un beau thon (on a déjà rentabilisé le bas de ligne acheté à Union !)

Nous arrivons au mouillage de Britania Bay à Moustique vers midi.

Il y a des palmiers avec une belle pelouse et une petite plage de sable blanc. Tout est très beau comme sortit d’un décor pour cinéma. Nous nous apprêtons à mouiller quand le responsable du mouillage arrive en zodiac rapide : il nous fait des grands signes. C’est interdit de jeter son ancre ici, bouée obligatoire. Martial demande le prix, presque timidement : 200$ EC (soit 57€) pour la nuit et les deux suivantes sont offertes ! Ouf on s’attendait à pire, on va pouvoir se payer un petit séjour sur une île de milliardaires !

Nos voisins pendant 3 jours

 

Après avoir été un repaire de pirates, en 1958, Moustique est achetée pour 45 000 dollars par un Lord qui la transforme en lieu de villégiature. En 1960, la princesse Margaret accepte en cadeau de mariage une parcelle sur laquelle elle fait construire une villa, « Les Jolies Eaux », qu’elle occupera à de nombreuses reprises. En 1989, la « Mustique Company » est créée afin de faire prospérer et protéger l’île en l’aménageant et en gérant les infrastructures (routes, eau, électricité, aéroport, etc.). Ne peuvent être actionnaires de la Mustique Company que des résidents de l’île. Cette société a construit jusqu’à 89 villas, lesquelles sont généralement louées à des personnes fortunées.

Moustique ne compte que 650 habitants permanents et vit du tourisme.

L’après midi nous allons faire un tour à terre : tout est tiré à 4 épingles

Une entrée de maison

 

Le primeur local

 

Le supermarché local est super bien achalandé mais évidemment un peu cher

Le poissonnier local …que des langoustes évidemment J

 

Nous avons juste le temps de prendre de la hauteur avant la nuit.

 

 

L’essentiel des bateaux qui sont là sont des charters avec skipper, ou des bateaux loués. Concrètement cela donne des bateaux surchargés (il faut être rentable) et des équipages hyperactifs et bruyants (il faut rentabiliser la semaine de vacances). En général ils ne restent qu’une nuit, parfois même que le temps d’une balade à terre, ce qui donne pas mal de mouvements pour une petite île.

Le lendemain petite plongée sur la balise à l’est…déception, l’eau est claire mais il n’y a pas grand-chose à voir.

L’après midi nous partons pour une ballade vers le nord de l’île. C’est dimanche et on sent que c’est la détente pour tout le monde. Les gens se baladent à pied ou en petite voiturette, nous saluent avec un grand sourire.

Les tortues elles sont en effervescence ! pas le temps de finir le repas qu’il faut repartir…nous en voyons pas mal le long des routes, toujours en déplacement…mais où courent-elles si lentement ?

Juste après nous avoir salués un monsieur se précipite, il a repéré une tortue sur le dos. Il la redresse avec beaucoup de précautions, tendrement.

Nous passons par le club hippique

Le terrain foot-cricket-basquet….et plus si affinités…

Un arbre singulier cache l’entrée d’une petite église, presqu’à ciel ouvert

Et enfin l’aéroport et sa piste d’atterrissage.

Adrien qui s’intéresse de plus en plus aux avions, n’y crois pas, la piste est courte et en pente….

C’est à ce moment précis que choisit un coucou pour atterrir

 

 

 

 

 

 

 

 

Quasiment sur nos têtes !!!

Le lendemain nous partons vers le sud de l’île.

 

 

 

 

Nous rentrons à la tombée de la nuit, après trois jours bien remplis sur une île qui vaut la visite.

 

 

 

36.TOBAGO – CANOUEN

Après notre séjour à Tobago, nous retournons à Princkly Bay où nous retrouvons La Julianne et Birabao. Le temps d’une soirée Steel-band et pizzas

et nous devons partir pour Grenada Marine.

 

 

Ylang est bien attaché, à sec et sous surveillance, nous pouvons repartir (travailler) tranquillement.

A notre retour notre voyage fut épique (avion raté, voyage reporté de 24H, retards+++), bref nous arrivons vers 2h du matin le jeudi 24 Octobre fatigués avec l’appréhension de trouver Ylang moisit à l’intérieur. En fait tout est parfait, nous sommes soulagés et très contents de le retrouver. Nous passerons 4 jours entre bricolages, nettoyages et démangeaisons (les moustiques sont chez eux ici !!)

Tous les midis nous allons manger au resto du chantier et nous passons devant pas mal de bateaux. J’aime regarder leur nom car il révèle une partie de la personnalité et des rêves de leur propriétaire.

 

 

Nous avons même trouvé

 

 

La remise à l’eau est prévue pour le lundi suivant, mais le matin la grue « is inspected », les sangles changées. C’est à la nuit tombée qu’Ylang retrouve son élément, et nous sommes contents de nous éloigner des moustiques.

Le mouillage devant Grenada Marine est plein : c’est la saison où les bateaux repartent, il y a autour de nous des gens qui se retrouvent tous les ans pour passer l’hiver sur les Antilles, qui s’échangent les astuces locales…

Le lendemain nous partons pour une baie que nous n’avions encore jamais visité Hartman bay. Petite baignade sur le récif dans la passe. Les fonds sont quelconques mais nous sommes heureux de retrouver une eau à 29°C. Le soir nous dinons à la marina : l’endroit est désert, nous seront pratiquement les seuls, et la moitié des quais sont vides ! un peu tristounet…

Le lendemain retour à Princly bay (où nous avons nos habitudes !), d’où nous pouvons faire le plein au supermarché voisin. Au retour l’annexe est pleine à craquer.

L’antenne Bullet-cerise wifi que j’avais envoyé en réparation a marché 2 jours !! (Heureusement que je n’ai rien payé). Je craque j’achète « Badboy »une nouvelle antenne qui se révèle être beaucoup plus efficace.

Nous sommes maintenant parés et nous commençons notre remontée vers la Martinique.

Premier arrêt St Georges (capitale de Grenade) que nous avions envie de revoir. Nous arrivons sous une pluie battante

Le lendemain c’est samedi et il y a marché à St Georges

En cette saison, il vaut mieux ne pas se fier à la couleur des fruits pour les identifier : tout est vert-jaune !!

 

 

 

Même la taille n’est pas toujours significative : il y a des citrons plus gros que des mandarines et des oranges plus grosses que des pamplemousses.

Quand à savoir si le fruit est mûr…attention ici ce n’est pas parce qu’un fruit est vert dehors, qu’il est vert dedans ! Donc à chaque fois qu’on en mange un c’est la surprise : il est bon le tiens ????

Départ de St Georges le dimanche 10 novembre à 9h. Nous avons l’intention de nous arrêter à l’île ronde. Mais très rapidement le vent monte et on se rend compte que c’est impossible, direction donc Carriacou. Même à l’abri de Grenade, nous avons de belles rafales.

Dans le chenal entre Grenade et Carriacou nous auront 25 à 30 dans le nez, obligés de tirer des bords, vous connaissez : le prés c’est 2 fois la route,3 fois le temps et 4 fois la rougne (rougnougnou). Et comme cela ne suffisait pas il nous est arrivé un grain monumental, où nous avions du mal à voir l’avant du bateau !! l’arrivée à Tyrell Bay se fait vers15h et nous aurons encore pas mal d’orages toute la nuit.

Une journée de repos et nous repartons pour Hillsborough capitale de Cariacou (au moteur avec le vent dans le nez, toujours, mais la distance est petite). Nous ne manquerons pas au RDV du smoothies(tant apprécié par Adrien) juste après la visite aux autorités pour la sortie de territoire.

Direction Union. Visite aux autorités pour l’entrée, on connait la route merci.

L’endroit est toujours aussi magnifique et porte bien son surnom de « Tahiti des Antilles ».

mais les boat-boys attaquent dès l’entrée. Les boat-boys sont des hommes (en général jeunes) dans des barques à moteur qui veulent nous vendre quelque chose (un coup de main pour prendre une bouée, des bananes, des coquillages, n’importe quoi….) En général ça commence par « hello ! how are you today ? my name is … » et quand on a dit 3 à 4 fois NON alors on a droit à un « no Pb, no Pb ». Pas mêchants mais un peu collants.

Nous décidons de faire une ballade jusqu’aux ruines d’un fort.

 

 

Seul au mouillage ?

 

Au sommet vue de l’intérieur de l’île

Attention piste courte

Une vue pareille ça laisse rêveur

 

En redescendant nous rencontrons des indigènes, plutôt avenants, mais nous ne parlons pas la langue….

Nous nous arrêtons dans un genre d’atelier de moteurs hors bord et réparations en tout genre, pour acheter un bas de ligne en inox et nous ne regretterons pas notre achat.

Nous continuons notre remontée : une nuit à Mayreau, la nuit suivante à Canouen et après l’inconnu pour nous… J