57.LA MARTINIQUE OUEST

Nous arrivons le 12 juin en Martinique à St Pierre au nord ouest de l’île. Adrien doit passer son brevet des collèges à la fin du mois et n’a toujours pas bouclé son programme. Nous resterons 12 jours là ….cned à donff !! Mais il faut reconnaitre qu’on aurait pu plus mal tomber : St Pierre est une petite ville, calme et sympathique.

Il y a un marché juste à la sortie du ponton et un petit supermarché pas loin, on ne peut rêver mieux J

Un après midi nous laissons (lâchement) Adrien dans ses cours et nous partons visiter

C’est le rhum préféré de Martial (même si il les aime tous ;-)). Ce n’est pas la distillerie qui nous intéresse le plus (on commence à en avoir quelques unes à notre actif), mais plutôt le domaine dans lequel elles sont installées et leur histoire.

La maison d’habitation Depaz ne manque pas de charme (elle est malheureusement fermée lors de notre passage)

Mr Depaz est parti faire ses études à Paris et pendant son séjour la montagne Pelée a explosé et a anéantie toute sa famille et sa ville. Il a repris le terrain de famille, est repartit de zéro et en a fait une grande plantation.

Il y avait une source qui faisait tourner la « petite » roue

On voit les cases des travailleurs

Cet arbre est un caoutchouc planté en 1960, il atteint 20m de hauteur et d’envergure

Dans une case ils ont regroupé les objets anciens quotidiens ou de travail, et la visite se finit par la boutique (évidemment).

Un matin nous prenons un guide (5€ par personne entrée du musée compris) qui nous fait faire le tour de St Pierre à pieds en nous racontant son histoire.

St Pierre a été la première capitale de la Martinique, elle devient si florissante grâce à l’industrie du sucre, du rhum et des esclaves qu’on la surnommait « le petit Paris ».

A la fin du 19ieme siècle c’était une cité riche et moderne qui possède l’eau courante, l’électricité et un tramway (à cheval) jusqu’au jour du 8 Mai 1902 où une éruption de cendres de pierres et de gaz enflammés anéantie la ville et ses 30000 hab. Ce fût l’éruption la plus meurtrière du 20ieme siècle.

Nous avons rdv avec notre guide à la sortie du ponton à la maison de la bourse qui a été reconstruite à l’identique

Nous nous dirigeons ensuite vers ce qui avait été des magasins et des entrepôts

Là ce n’est ni réhabilité, ni entretenu…dommage !

C’est par là que passait toute la richesse de la ville

Notre guide nous explique qu’ils avaient fait un système d’irrigation de la ville et partout il y avait des canaux et des fontaines, mettant l’eau à la portée de tous

Nous poursuivons par la visite du musée : impressionnant par les anciennes photos du temps de la gloire de la ville, des photos de la catastrophe, mais ce qui est très parlant sont les objets du quotidien déformés par la chaleur de l’éruption. Malheureusement il est interdit de faire des photos dans le musée mais avec l’aide de Google, j’ai une photo de la cloche de l’église déformée par la chaleur

Nous poursuivront par le théâtre

Il y avait même des loges où les gens pouvaient regarder le spectacle sans être vu…

Un petit air de Pompéi, non ?

Juste à coté du théâtre il y avait la prison et particulièrement le cachot où on a retrouvé un des deux survivants de la catastrophe (l’autre étant un cordonnier vivant en périphérie de la ville) Cyparis.

 

Cyparis fut gracié, mais eut une vie pathétique : il rejoignit le cirque Barnum où il fût exhibé (avec ses brulures) comme une bête de foire, dans une réplique de son cachot….

Nous allons au nord de la ville sur un pont de pierre rescapé de l’éruption

C’était le quartier des lavandières

En longeant la rivière nous nous dirigeons vers la

Ainsi nommée car en plus de grimper dur, elle menait à un séminaire et une école religieuse

Avant et juste après la catastrophe


Et maintenant

Finalement la ville de l’époque

Etait certainement plus luxueuse que celle d’aujourd’hui

En rentrant au bateau nous regardons la montagne Pelée différemment

Toujours entre deux cours de Cned nous avons plongé dans la rade. Une douzaine de bateaux ont été coulés par la nuée ardente. La plupart été en bois et nous avons eu du mal à imaginer qu’il s’agissait de bateaux. Le seul qui a encore des structures est le Roréma (construit en acier) qui brula pendant 3 jours avant de sombrer

Le dimanche nous partons pour faire une petite randonnée : le canal Beauregard. Après avoir attendu une heure que le bus veuille bien partir (il part quand le chauffeur est décidé !), il nous dépose à Fonds St Denis et « yapluka ». Le canal aussi nommé « canal des esclaves » construit en 1760 (vous avez deviné par qui !) servait à alimenter des distilleries de St Pierre et du Carbet. Après une descente à pic jusqu’au début du canal la ballade sera facile.

A la sortie du tunnel

Nous tombons sur une plantation de roses de porcelaine. Je trouve ces fleurs incroyables, comme ciselées dans du plastique et si belles.

 

Le canal est bordé de manguiers (entre autres) mais malheureusement les mangues sont encore trop vertes

La ballade a été très agréable mais le retour à pieds à St Pierre fût très très long, on a bien dormit le soir J

La date du brevet approche et nous nous déplaçons vers Fort de France

A part le fort (devant le mouillage) qui appartient à l’armée c’est une capitale tristounette où parait-il, il y a beaucoup moins de délinquance qu’avant (??!).

Le collège où Adrien doit passer son diplôme est au sud de F2F (Fort de France pour les fainéants !). Les bus ont des horaires incertains, voir inexistants, il y a d’énormes bouchons aux sorties de la ville le matin, nous décidons de nous mouiller au plus prés possible et de compter sur nos jambes (qui ont, elles, des horaires prévisibles).

Nous nous mouillons à 1/2h de marche, devant un port de plaisance en construction, où le gardien accepte que nous laissions notre annexe. Nous sommes seuls avec une super connexion wifi !!!

Adrien réussira son brevet avec mention AB : gros soulagement pour Maman !!

Aussitôt après nous continuons notre descente vers le sud : les Anses d’Arlets pour un petit snorkling et le Marin pour des courses. C’est là que Martial change le thermostat sur le frigo, ce qui m’évite de le dégivrer tous les deux jours et nous fait gagner en consommation électrique (au passage je remercie Tilikum spécialiste frigo qui est passionné par son métier et n’est pas avare de conseils et astuces. Une adresse à retenir)

Un dimanche matin nous assistons à une régate de mini yoles au milieu des bateaux

Nous louons une voiture une journée et nous partons pour les gorges de la falaise au sud de la montagne Pelée. Nous passons par une banlieue de F2F qui n’a rien à envier aux favelas brésiliennes mais en France (!!) et nous prenons la « route de la trace » dans les hauteurs de l’île entourée d’une végétation luxuriante.

Nous arrêtons à Morne Rouge (le Bourg au pied de la montagne Pelée) chez Malou. C’est un petit restaurant haut en couleurs

où une mamie nous offre le ti punch en m’appelant « chèrie doudou » avec une grande gentillesse dans le regard.

C’est le jour de la rencontre au mondial de foot France-Allemagne, elle nous installe donc devant un grand écran pour que nous puissions suivre l’événement ! nous sommes seuls dans son restaurant mais il faut dire qu’un des footballeurs est originaire de Morne Rouge et la mairie a décrété un jour férié pour que tout le monde puisse suivre le match !! en partant elle nous offre des mangues de son jardin, et l’impression d’avoir bien mangé et plus encore….

Après ce repas nous rejoignons

Cela démarre par une descente abrupte dans un décor à la Indiana Jones

 

Nous arrivons dans le lit de la rivière où nous attends un guide et où nous pouvons nous changer dans un abri rudimentaire

Et c’est en maillots que nous remontons la rivière jusqu’à …

La ballade est aménagée et notre guide est là pour nous dire où il faut mettre les pieds

Pour arriver à la douche finale

Notre guide n’a fait que le strict nécessaire, sans un mot de plus. De retour dans la cabane, il me demande par habitude dans quel hôtel on est…et dès que je lui dis que nous sommes arrivés en bateau de France, l’homme se transforme, les questions fusent, son regard est éclairé… le rêve est entré dans sa vallée !!

Mon amie Marie Georges était en voyage mais dès son retour avec ses amis Eddy, Catherine et Pipo son mari, ils ont eu la gentillesse (ils ont traversé la moitié de la Martinique après leur boulot) de venir passer une soirée avec nous au Marin. Encore un très bon moment passé ensemble.

Cela fait plus ou moins un an que nous sommes dans la zone Antilles, nous sommes très heureux des rencontres que nous y avons faites, en Martinique grâce à Marie Georges, sur l’eau Lady Anne et Quatra, nous avons beaucoup de très beaux souvenirs , de beaux paysages, mais c’est avec curiosité et impatience que nous ouvrons une nouvelle page de notre voyage : direction Los Roques, îles du Vénézuela et le Nord de l’Amérique du sud.

 

 

 

 

53.ST MARTIN-TINTAMARRE

 

Dès la fin du Carnaval nous quittons Marigot pour aller se mouiller à Grand Case une baie au Nord Ouest de St Martin. Nous y retrouvons Lady Anne et Quatra

Grand Case est une petite ville touristique dont la rue principale longe la mer

Avec de nombreux bars restaurants et hôtels. Tous les mardis soir (« les mardis de Grand Case ») la rue est fermée à la circulation, et viennent s’installer des vendeurs ambulants, des musiciens et c’est la fête. Et juste après le Carnaval il y a même des gens déguisés et l’ambiance est très festive.

Martial était désolé d’avoir raté l’élection de « Miss élégant Plus Size »

Mais «heureusement » nous apercevrons les gagnantes sur un char

A Grand Case, le matin c’est recherche de wifi (douloureux), ménage et bricolage pour les parents, Cned pour les enfants. L’après midi : on les lâche J

Adrien (de Quatra) emmène les deux grands (Axel et Adrien) faire de wakeboard.

Adrien (le notre) est aux anges

Nous avons loué une voiture pour faire le tour de l’île. Nous passons par le plus haut sommet de l’île : le pic Paradis d’où nous découvrons une vue superbe sur Marigot et le lagon.

Puis nous passons côté Hollandais, à l’autre bout du lagon cela donne

Vous comprenez pourquoi on a mis du temps à s’orienter sur cette île….Nous faisons le tour des chantiers pour le carénage d’Ylang, des shipchandlers pour les pièces. On peut payer partout en US$ et c’est souvent plus intéressant qu’en Euros, on convertit, on calcule. Au final le fantasme du paradis hors taxe en prends un coup, c’est loin d’être valable sur tout, je dirais même que les bonnes affaires sont plutôt rares. Nous nous dirigeons vers Phillipsburg capitale du coté Hollandais. C’est une ville qui a fait sa réputation sur les achats hors taxe. Quand nous sommes passés en bateau devant il y avait 5 cargos à touristes !! heureusement ce jour là il n’y en avait pas et nous avons la ville pour nous

On a un peu l’impression que la moitié des boutiques sont des bijouteries et que toutes vendent la même chose

Là non plus nous n’avons pas fait des affaires….au moment d’aller manger nous nous faisons accoster par un couple, ils nous font gratter des tickets ET…..Martial gagne « le gros lot ». Lui est septique, Adrien et moi nous avons envie d’y croire…le couple nous pousse, nous briffe : il ne faut pas dire que nous sommes sur un bateau. C’est un hôtel qui cherche à vendre des vacances par répartition. Ils ont lancé un jeu pour « faire connaitre leur hôtel et leur système de vente » et il nous suffira d’écouter pendant une heure la commerciale et notre cadeau est à nous ! On nous promet une semaine de vacances tous frais payés dans tous les hôtels de la chaine. Nous partons pour l’hôtel (4 étoiles), que nous trouvons moche mais avec une belle piscine et sa vue sur l’océan

En fait d’une heure la commerciale nous fait perdre l’après midi et le cadeau et effectivement une semaine mais que dans cet hôtel, mais il faudra revenir (repayer un vol d’avion), et sans les repas et pas cessible !! bref une belle arnaque. Nous sortons de là fatigués mais Adrien qui n’en revient pas, a appris pas mal de choses sur les arnaques du monde « civilisé ». Moi cela renforce l’impression de haut lieu de la magouille que j’ai déjà de St Martin, qui jongle sur ses deux nationalités sans vraie frontière pour brouiller les pistes fiscales et administratives.

Le weekend suivant nous décidons de partir avec les Quatra sur l’île de Tintamare au nord Ouest de St Martin. Ce petit îlot est classé réserve naturelle.

Dés notre arrivée nous voyons des tortues en apnée sous le bateau et Martial filme en apnée : Tortues de Tintamarre (clic clic)

Les rires de nos ados s’entendent dans tout le mouillage

Nous passons une agréable soirée sur Ylang avec tout l’équipage de Quatra et nous improvisons une plongée pour les adultes le lendemain. C’est une petite épave Le Remorqueur de Tintamarre dans 15m d’une eau cristalline et pas mal de faune.

Merci à Audrey l’actrice principale, à Adrien le caméraman et aux figurantes les raies pastenagues.

Après cette petite escapade bien agréable nous retournons sur Marigot.

Le temps presse pour tout le monde. Quatra doit continuer son voyage vers le nord (îles Vierges, Haïti etc…) et nous devons faire un loooooooooooooong stop, carénage d’Ylang pour Martial et retour au travail pour moi. Nous passons une super soirée sur Quatra, nous nous « prêtons » nos enfants (Axel vient dormir à bord, Adrien va dormir sur Quatra qui pour une nuit devient Cinqua J )

A Marigot il y a des marins qui ont poussé loin leur sens de l’écologie : annexe à voile et moteur électrique avec son panneau solaire pour le recharger

Nos ados savent que leur temps ensemble est compté et ils en profitent ….à fond…

Et oui nos routes se séparent, mais nous espérons qu’elles se croiseront à nouveau, le monde n’est pas si grand….

OK

 

 

 

 

 

52. CARNAVAL de ST MARTIN

Nous arrivons à St Martin à la tombée de la nuit et sur la route Martial pêche un barracuda mais nous le rejetterons car il y a trop de risque de ciguatera sur ces poissons dans la zone.

 

La Ciguatera est une toxi-infection alimentaire causée par l’absorption de la chair vénéneuse de certains poissons. Une algue prolifère sur les coraux cassés ou abimés. En mangeant cette algue, les poissons stockent une toxine qui s’accumule tout le long de la chaine alimentaire, ce qui explique une toxicité plus forte à la fin de cette chaine parmi les grands prédateurs.

 

Nous sommes mouillées en baie de Marigot et nous ne sommes pas seuls. L’île est française au Nord et hollandaise au sud. Ce qui est typique de St Martin c’est son immense lagon coupé en deux par la frontière. Ici le lagon est en arrière plan

Nous retrouvons Lady Anne rencontrée à Tobago. Patrick vient nous voir et nous donne le « mode d’emploi » du coin. Il faut faire sa clearance à la marina qui est à l’intérieur du lagon, c’est 3 fois moins cher !!! Tout ici est accessible en annexe, magasins de bricolage, super marché hollandais, français. Merci à Lady Anne pour les bons tuyaux.

Dès le premier matin nous avons la visite d’Axel. Il a un an de moins qu’Adrien et aimerait le rencontrer. Depuis Grenade nous nous sommes croisés plusieurs fois sans oser faire le premier pas. Le RDV est pris pour le début d’AM après le CNED .Après un (tout) petit moment de timidité les deux compères s’en vont comme si ils se connaissaient depuis toujours.

Un matin Martial filme sous le bateau dans 3m d’eau  et

Raies Aigles St Martin


Incroyable non ?

Grâce à Patrick nous nous rendons à des puces nautiques : c’est un rassemblement de marins de toutes nationalités qui essayent de vendre leurs vieilles m……s. L’ambiance est bon enfant

Cela se passe à l’intérieur du lagon : nous passons en annexe le pont qui se lève 3 fois par jour

Feu rouge : ceux d’en face qui passent (ici les bateaux sortent du lagon), feu vert c’est à nous de passer

Nous faisons un peu plus ample connaissance des parents d’Axel, Audrey, Adrien et de son petit frère Arsène, d’où le nom de leur bateau : Quatre A. On est à la veille du carnaval et nous décidons de nous y rendre ensemble.

Comme nous sommes en avance nous grimpons au fort qui domine la baie

Vue panoramique de la baie

Nous redescendons pour le défilé. Nous n’aurons jamais vu autant de carnavals : c’est le 5ieme en un an !! Comme à Grenade nous sommes spectateurs (au brésil les Carnavals que nous avons vu sont plus interactifs), mais ici chaque groupe a sa musique et sa chorégraphie.

 

Pas toujours simple de danser….

 

 

 

Des beaux visages d’enfants

Et des spectateurs heureux

51. ST BARTH

 

Nous partons de Guadeloupe direction Antigua avec un vent de 15noeuds travers et une grosse houle heureusement assez longue, donc Ylang ne tape pas. Nous passons la nuit devant l’hôtel de Five Island Bay à Antigua qui en plus de nous procurer un super wifi, diffusera une soirée jazz…super agréable

Nous repartons le lendemain et pour une fois nous sommes vent arrière, nous en profitons pour sortir le parasailor que nous affalerons sous le vent de St Barth, à l’arrivée.

Sur la route Martial pêche un thazard

Moi je révise mes recettes de poisson….

Nous jetons l’ancre en fin de journée à St Barth dans un mouillage bondé et rouleur.

Le lendemain matin un gars vient nous dire qu’il faut passer au bureau, qu’il faut faire notre entrée malgré que nous soyons français, que nous venions de France (Gwada) et que St Bart soit français!

La clearance se fait comme si nous étions dans un pays étranger et nous payons 19€! sans savoir pourquoi(le gars n’est pas clair : St Barth n’est pas tout à fait français ?! taxe de mouillage même si on est pas sur bouée?). Bienvenue au royaume de l’arnaque, on est tout de suite dans l’ambiance. A la sortie nous tombons sur un panneau : ce quai a été construit grâce à des fonds Européens….grâce à vos (et mes) impôts !!

Tout est « mignon », tiré à 4 épingles, un vrai décor d’opérette

Avec de grosses unités briquées par des hommes en uniforme : polo et short

Il ne reste pas une tache un peu plus à droite ?

Les vieux bâtiments ont été retapés

La rue principale alterne notaires, avocats, et boutiques de luxe.

Nous partons voir l’aéroport : sa piste est connue par sa petite longueur et son grand nombre d’accidents.

Il faut poser ses roues entre les deux grosses marques blanches….sinon c’est le grand plongeon !! nous avons su plus tard qu’il faut passer un diplôme spécial pour avoir le droit d’atterrir sur St Barth !!

En rentrant nous nous arrêtons à un petit phare qui se situe à l’emplacement d’une ancienne batterie où la vue est très belle

Malgré cette belle vue, le mouillage est inconfortable et nous n’aimons pas l’ambiance de cette île.

Nous partons donc pour St Martin l’après midi même.

50.MARIE GALANTE

 

Marie-Galante, également appelée « l’île aux cent moulins », est une île des Antilles située à 20 milles au sud-est de Pointe à Pitre. Sa superficie de 158 km2 en fait la 3e île des Antilles françaises, après la Guadeloupe (1 434 km2), et la Martinique (1 128 km2). Nous mouillons dans la baie de St Louis au nord ouest de l’île.

L’île vit au rythme de flux et reflux….des touristes. Les gens ne restent en général qu’une journée sur l’île, arrivent avec les premières navettes en provenance de Pointe à Pitre ou du François, et repartent en fin de journée.

Nous descendons à terre après le départ de la dernière navette, du coup c’est un peu désert.

Evidemment à la sortie du quai nous sommes dans l’ambiance Voulzy, grâce à qui Marie Galante est connue de tous.

Il y a un loueur de voiture encore ouvert et nous avons une voiture pour le lendemain (plus facile et moins cher qu’à Pointe à Pitre !) De retour à notre annexe un groupe de Belges nous interpelle : à quoi elles servent les oreilles de votre annexe ?? Martial dit que cela lui permet d’entendre quand il la siffle et qu’elle accourt…. du même coup elle hérite du surnom de Mickey.

Tout le monde rigole, ils nous invitent sur leur bateau le soir même. C’est Salvator, Françoise, Alexis (leur fils) et 2 copains qui viennent juste d’atterrir de la transat (traversée de l’atlantique), bien contents de retrouver la terre ferme. Soirée pates, arrosée à refaire le monde à la sauce belge, un très bon moment passé ensemble. Le lendemain c’est eux qui viendront à bord pour un (rituel) rougail saucisses. Salvator veut partir sur Bahia au Brésil pour la coupe du monde de foot. Nous lui souhaitons bon vent

Avec la voiture nous avons fait un tour de l’île. Premier arrêt l’habitation Murat. En 1839 , l’habitation recensait 300 esclaves qui s’échinaient sur plus de 200 Ha de cannes. La sucrerie est en cours de réhabilitation

Et la maison des maîtres abrite un musée

Avec pas mal d’objets usuels d’époque : une trottinette

 

Un masque …comment ils faisaient le Valsalva ??

En continuant notre route nous avons une belle vue sur la Dominique au sud

Et dans la série des panneaux exotiques

Et après

en Martinique

Nous découvrons

Nous nous demandons qui était ce Robert ??? peut être lui ?

Nous enchainons ensuite des visites de rhumeries. Il y en a 3 sur l’île .La particularité sur l’île c’est que la canne était broyée grâce à des moulins à vent. Celui de la distillerie Bellevue a été entièrement rénové

La grosse poutre qui pose à terre servait à faire tourner le toit du moulin et à orienter les ailes en fonction de la direction du vent.

C’est à la distillerie Bielle que Martial a rencontré ses doudous

Nous leur avons acheté des beignets, des accras et autres coupe faim créoles

Au sud la ville de Capesterre est protégée par un lagon aux couleurs magnifiques

L’heure de la sieste est respectée par tous….

Nous partons voir les « galeries » nées de l’affrontement des plaques tectoniques dans les fonds marins

Mes hommes en pleine réflexion

Les maisons sur l’île sont coquettes, bien tenues

Celle-ci a une copie miniature dans son jardin (maison de poupées ou niche pour son chien ??)

On voit pas mal de charrette à bœuf dans les champs

avec leur moteur

Mais je pense qu’elles ne doivent plus servir qu’à balader les touristes.

Sur le chemin du retour nous nous arrêtons au « Grand Gouffre » au nord de l’île. C’est une arche naturelle creusée par la mer, vue magnifique

Nous avons aimé cette île souriante et sereine, un peu en dehors des gros flux touristiques

49. TOUR DE GWADA

Nous quittons Montserrat et grâce à la vigilance et au sens marin des hommes du bord nous atteignons Deshaies au nord Ouest de la Guadeloupe en début d’après midi.

Nous sommes toujours sans groupe donc « faire du dessal’ » est quasi impossible. Nous réussissons à nous mettre le long d’un quai qui sert normalement au débarquement des annexes et nous feront le plein d’eau au club de plongée qui occupe le bout du quai !! Original mais efficace.

 

Nous ferons ensuite une pause aux Saintes où nous voyons passer un « bel oiseau »

La conversation est sur écoute, des espions sous la plateforme?

Le lendemain petite plongée autour du pain de Sucre pour certains

Cned pour d’autres : difficile de se concentrer dans ce contexte…

Nous avons eu une divergence de vue du coup j’ai fais ma plongée seule (je sais ce n’est pas bien…mais tellement bon !). J’ai réveillé une énorme tortue qui dormait la tête dans une grotte, je suis restée 10mn côte à côte avec une grande raie Aigle qui fouillait le sable avec son bec, des rencontres magiques  J . Par contre nombreux débats autour du poisson lion qui est ici un parasite sans doute amené par l’homme.

Nous aurions aimé aller nous balader au village mais le mouillage est interdit et impossible d’avoir une bouée (c’est le weekend et il y a un monde fou)

Nous partons donc le lendemain pour Pointe à Pitre où J.Paul et Anne Marie nous quittent pour rejoindre des copains qui habitent la Guadeloupe.

Nous nous payons 3 jours de marina pour refaire les niveaux : 8 machines, 3 à 4 allers retours au supermarché voisin, grand nettoyage. J.Paul réceptionne notre inverteur chez ses copains et nous l’amène (même si la pièce est sous garantie nous payons beaucoup de frais de douanes et de transport !! rougnougnou ce groupe !).

Ylang est à nouveau prêt pour de nouvelles découvertes mais avant de repartir nous visitons un peu la Guadeloupe.

J.Paul et Anne Marie ont eu une voiture et nous emmènent faire un tour de Grande Terre. Nous nous arrêtons à la « pointe des châteaux », la pointe le plus à l’ouest de la Guadeloupe. C’est le site naturel le plus visité de la Guadeloupe.

Une petite grimpette jusqu’à la croix et nous découvrons une vue à 360°

Nous déjeunerons à St François petite ville très touristique. Ce jour là j’ai fais 2 photos !

Dédicace spéciale à Marianne qui collectionne les panneaux originaux ! …il y en a d’autre comme ça en France ou bien c’est une pièce unique ?

Je ne pensais pas que cela existait encore…en France !

Deux jours plus tard nous réussissons à louer une voiture (non sans mal c’est la haute saison et elles sont prises d’assaut). Nous partons pour Basse Terre cette fois ci : la route de la traversée de petit Bourg à Mahaut. C’est luxuriant (oui, oui Fabrice !). Petit arrêt à la cascade aux écrevisses très touristique (accès handicapé !!)

Et sans grand intérêt

C’est sur le parking que nous ferons une petite découverte

Et en rentrant le soir nous aurons la version maritime !

Sur le chemin du retour nous nous arrêtons dans une fabrique de café

De la plante au séchage sous la maison sur des plateaux que l’on rentre quand il pleut

 

Mais ce qui m’a le plus marquée c’est la légende du café

 

 

C’est la fin de journée, nous faisons une pause dans une rhumerie à qui je décerne le prix de la plus rebutante des rhumeries que nous avons visité

beurkkkk

Le lendemain nous avions décidé de faire une randonnée, le sommet de la soufrière étant toujours dans les nuages, nous visons moins haut : la 3ieme chute du carbet.

Il a pas mal plut ces derniers temps et nous progressons dans la boue mais au bout du chemin une belle récompense

Adrien n’y a pas résisté

Petite rencontre

Cette belle randonnée nous a ouvert l’appétit. Nous nous arrêtons au premier snack que nous trouvons sur la route. Et au milieu du repas nous avons une grosse surprise : Arantxa et Pantxo rencontrés à Jaoa Pessoa (sur Bande à Part le « plus petit bateau de la marina ») arrivent avec toute leur famille. C’est une grande joie de les retrouver, on se donne des nouvelles, échanges d’infos. Bon vent à vous pour la suite de vos projets.

Arrivée à la marina une autre surprise nous attend : Christian est là sur son Birabao. C’est l’heure de l’apéro.et du coup nous passons la soirée sur son bateau à se raconter nos dernières aventures (et mésaventures) respectives , grosses rigolades (Le punch de Christian est redoutable ! J)

C’est toujours un grand plaisir de retrouver des « bateaux copains » que l’on a croisé quelque part, pour certains on s’émail régulièrement, pour d’autres c’est le hasard des rencontres, mais on a toujours pleins de bons moments à partager.

Il y a des soirs où les grues de port de commerce de Pointe à Pitre prennent des allures de girafes dans la savanne …j’en vois certains avancer l’idée d’un effet secondaire du rhum…

Nous quittons Pointe à Pitre le lendemain pour Marie Galante (qui fera l’objet du prochain épisode) où nous passeront 5 jours. Le retour ensuite vers la Guadeloupe se fera sur un trajet miné (nombreux casiers de pêcheurs) , au prés avec en prime un gros grain qui nous rinse…que du bonheur J . L’arrivée à St François est une passe (étroite avec des vagues qui déferlentes sinon c’est pas drôle) qui s’ouvre sur un petit lagon.Un peu sport comme entrée mais le mouillage (sur bouées) est d’autant plus agréable.

Les couleurs sont magnifiques

St François est une cité balnéaire touristique tout ce qu’il faut pour passer de bonnes vacances :un golf, son petit terrain d’aviation, des sports nautiques et…..des créperies !!

A la première fenêtre météo nous remontons la côte au vent de la Guadeloupe.

Nous pouvons contempler la pointe des Chateaux de la mer

C’est à ce moment qu’ Ylang Ylang dépasse ses 11111 Milles….pas mal pour son âge J

Puis des côtes plus sauvages

Nous contournons la pointe nord ouest de la Guadeloupe, traversons (encore) un champs de mines et allons nous mouiller à Port Louis.

Nous descendons à terre dans le but de visiter et de se trouver un bon petit resto.

Nous n’avons pas sû si c’est comme cela tous les dimanches soirs (oui on est dimanche) ou si il y a eu une alerte à la bombe, une finale de foot ou bien?? …mais l’ambiance est un peu délabrée, sinistre, ringuarde…. à l’image du cinéma local

Voici les seuls êtres vivants que l’on a croisé

Retour au bateau déçus et ….affamés!! 🙁

Nous ne voulions pas quitter Gwada (c’est son surnom) sans faire un tour à l’îlet Caret. Il n’y a pas une brochure touristique qui ne propose une excursion à l’îlet Caret, notre curiosité est piquée.

Les deux ailes du papillon qui représentent la Guadeloupe sont séparées par la « rivière salée » que plus aucun bateau ne peut emprunter car les deux ponts qui l’enjambent ne se lèvent plus ( !) Au nord, la rivière salée débouche sur le Grand Cul-de-sac marin. C’est une réserve naturelle, vaste lagon, délimité dans sa partie maritime par le plus long récif corallien des petites Antilles (25Km)et dans sa partie terrestre par la plus large ceinture de mangrove. L’îlet Caret appartient à ce récif corallien

Et il n’y a pas grand monde quand nous arrivons

L’îlot se charge au fur et à mesure que la journée avance (et encore on est en semaine) , mais Ylang est mouillé à l’écart et nous profitons du snorkling.


Les deux coquillages sur la gorgone s’appellent monnnaie Caraïbe, servaient aux échanges d’autrefois.

Nous retournons nous mouiller à Port Louis en passant par le chenal de sortie de la rivière salée.

Le lendemain nous partirons pour St Barth

44.NORD-OUEST GWADA

 

Nous sommes mouillés face à la Marina de Pointe à Pitre pour attendre J.Paul et Anne Marie. Et entre deux séances de Cned et ménage nous voyons passer une régate de Saintoises

Le lendemain de leur arrivée nous partons pour Malendure

Malendure est une zone touristique dédiée aux clubs de plongée (et accessoirement au kayak). Des « charters » de plongeurs défilent devant nous. Les îlets Pigeon sont situés à 1Km de la plage et font partie de la réserve Cousteau.

J.Paul fraichement débarqué de l’hiver métropolitain est dans les startings blocs : on plonge ? Nous attendons midi pour que les vagues de plongeurs se calment et le mouillage étant interdit dans la réserve nous prenons une bouée. Nous commençons à nous préparer quand un bateau de gendarmes arrive : vous êtes trop gros pour la bouée, vous ne pouvez pas rester !

 

 

 

Nous repartons sur la zone de mouillage et c’est en annexe que nous irons plonger.

Petite plongée sympa

Avec de belles éponges et le passage d’un barracuda.

C’est l’anniversaire d’Anne Marie et nous allons dans un super restaurant où se mélangent culture créole et modernité, sous une pluie diluvienne.

En descendant à terre les hommes ont repéré l’emplacement d’une épave sur une carte de club. Elle est signalée par une bouée et chose incroyable, seul un fou l’utilise le lendemain matin J !

Nous profitons de l’occasion, nous descendons donc sur le Franjack, une épave bien conservée posée sur une vingtaine de mètres.

C’est un lieu débordant de vie

et le maitre des lieux vient nous saluer

Nous remontons (à regrets) la tête remplie de belles images ….

L’après midi nous partons pour Deshaies au nord de Malendure.

Deshaies est un petit bourg (4500 hab) de pêcheurs niché au fond d’une jolie petite baie ouverte à l’ouest…vous n’y couperez pas…. un nouveau coucher de soleil…

Le lendemain nous partons pour une balade : la plage de Grande-Anse est une des plus belles de Guadeloupe et nous la rejoignons à pied en passant par le gros morne.

Après avoir traversé le bourg et ses inévitables restaurants

 

Nous grimpons doucement et profitons de la vue sur la baie de Deshaies

Au sommet nous découvrons Grand-Anse

La carte postale par excellence : 1.5Km de sable doré bordé de raisiniers et de cocotiers.

Nous nous faisons surprendre par un grain, heureusement qu’il y a des carbets construits dans la verdure pour que les gens piqueniquent.

Mais Grand-Anse est aussi bordées d’une série de lolos (= petits restaurants locaux) attrapes touristes. Nous déjeuneront dans l’un d’eux.

L’après midi nous continuons vers l’anse de la Perle en longeant de jolies criques

Le retour se fera par la route : en footing( !!) pour les vrais sportifs (Jean-Paul et Adrien) et ¾ à pieds ¼ bus pour les autres. Nous aurons une autre vue sur notre ballade.

Nous partons le lendemain pour Antigua.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

43.LES SAINTES

 

Nous avons enfin une fenêtre météo (15/20noeuds d’Est) pour rejoindre la Guadeloupe. Nous partons vers 8h du Robert avec Patrick un ami de Marie Georges qui habite Québec. Le plus difficile fut la sortie par la passe du Loup Garou face au vent avec une mer forte. Puis progressivement nous abattons et l’allure devient plus confortable. Dans le canal entre la Martinique et la Dominique une bande de dauphins vient jouer avec nos étraves. Cela faisait longtemps que nous n’en avions pas vu et c’est toujours un grand plaisir.

Nous passons sous le vent de la Dominique et instantanément le vent tombe

La petite ville de Roseau apparait petit à petit. Comme il n’est pas très tard nous décidons de poursuivre notre chemin. A la grande joie de Martial nous avons un rinçage de pont automatique (grain) suivit d’un arc en ciel

Et un magnifique coucher de soleil

L’île a l’air très belle et c’est sûr nous y reviendrons.

Le lendemain la remontée sur les Saintes se fera toujours en mode agité dans le canal (15/20 nœuds au pré bon plein)

 

Nous arrivons par le sud, la passe du Grand Ilet où les couleurs claquent entre la terre et la mer :

Nous passons dans un couloir d’îlots (l’archipel des Saintes est composé de 7 îles dont deux sont habitées)

avant de jeter notre ancre au mouillage du « pain de sucre »

Nous ne résistons pas à l’appel de l’eau cristalline

Nous croisons quelques poissons et je peux même voir 6 langoustes sous un rocher !

En fin de journée nous assistons à un « spectacle de pêcheurs » juste à coté d’Ylang

 

Un homme est à l’eau pour fermer le filet

Ils sont contents de leur pêche…. et nous du spectacle

Le lendemain nous partons pour le bourg de Terre de Haut. Il est interdit de mouiller, nous prenons donc une bouée (la 51…Martial y voit un signe !). Nous payons 11€ la nuit pour être dans une baie considérée comme la 3ieme plus belle du monde (après Rio et Halong) !

Aussitôt arrivés nous partons en ballade.

La charismatique maison du médecin

Une petite visite du bourg avec ses maisons proprettes

ses restaurants

Les Saintois descendent en grande partie de pêcheurs d’origine bretonne. Faute de terres cultivables, les îles comptèrent peu d’esclaves noirs et les métissages furent rares. Du coup de nombreux insulaires ont une peau et des yeux clairs. Excellents pêcheurs, ils sont à l’origine des Saintoises ces barques de pêche traditionnelles inspirées des chaloupes de goélettes.

Nous partons ensuite direction morne Morel (136m) tout au nord de terre de haut, en passant par la baie de Marigot

En montent sur le morne nous avons une belle vue sur l’intérieur de l’île.

 

Nous passons par étang

Au sommet nous avons une vue sur l’ensemble de l’île : à gauche le sud, à droite le mouillage de terre de haut.

En redescendant Patrick nous offre un bon repas créole

L’ambiance y est bon enfant, et à la fin du repas le patron nous demande si nous voulons un « petit vieux » ! il nous parle de rhum évidemment !

Après le repas direction baie de Pompierre et sa magnifique plage. De gros rochers protègent la baie de la houle.

Sur le chemin du retour nous tombons en arrêt

Il n’y a pas que les blondes qui se font bronzer ici….

Et retour au village

Malgré l’heure un peu tardive nous continuons vers la plage de Grande Anse. Nous passons par l’aéroport

Et débouchons sur une très belle plage interdite à la baignade pour cause de courants violents. Il faut dire que grand Anse fait face aux alizés.

Retour au bateau à la nuit tombée.

Le lendemain nous partirons pour Pointe à Pitre où nous changeons d’équipage : Patrick s’en va retrouver ses copains, merci à lui pour ses cours de Québécois (nous sommes devenus imbattables sur la prononciation de « tabernacle »… J )

J.Paul et Anne Marie arrivent.

42.MARTINIQUE 2

 

Nous partons des Anses d’Arlet pour le Marin : le vent (20 nœuds) dans le nez, moteur, sondeur intermittent et casiers de pêcheurs omniprésents (avec pour seul signalement des bouteilles d’eau, transparentes…c’est mieux pour le repérage L ). Nous arrivons en début d’AM et aussitôt nous nous précipitons chez les spécialistes électroniques. Chez le premier (j’ai le nom !) une femme qui fait mine de s’y connaitre nous dit qu’il faut démonter nos appareils pour les faire tester. Mon capitaine est furieux : « je vais pas démonter la moitié du bateau pour lui faire plaisir… ». Nous nous dirigeons vers Pochon : visiblement le technicien est débordé, mais il écoute nos Pb et nous conseille un autre test. Grâce à ses conseils Martial trouve la panne : un T, le raccord est défectueux ! On avait pensé à tout sauf à ça ! De retour au magasin, le technicien sur le départ nous offre la pièce (en nous précisant que c’était rare mais cela pouvait arriver!). Réparation faite, un grand merci au gars de Pochon.

Au cours de nos allers retours nous avions repéré que Birabao était dans le port. Nous allons nous faire offrir un apéro. par Christian. Nous sommes contents de le retrouver en pleine forme, il nous donne des nouvelles de bateaux copains. C’est la veille de Noël et il part en France passer les fêtes en famille (comme beaucoup d’équipages).

Nous décidons de partir pour St Anne petite bourgade touristique à la sortie de la baie du Marin. Le ponton débouche directement sur l’église

A terre le petit village est mignon mais avec beaucoup d’attrapes touristes. Wifi payant, boutiques de souvenirs et menus « créoles » destinés aux touristes ….

Mais les couchers de soleils sont beaux ici aussi

Nous décidons de faire la ballade qui relie St Anne à la plage de la Saline. Le sentier longe la mer dans la végétation

Nous passons par de jolies criques isolées et donc quasi désertes

Nous croisons pas mal de chats sauvages

Et des crabes….bleus

Des « rouges »

Et des « méchants » !!

Nous arrivons à l’heure du repas sur une jolie plage avec juste derrière dans la verdure une file de petits snacks vendant tous des menus créoles (accras-boudins) et glaces !!! Le tout dans une odeur de friture (évidemment).

Nous avions notre picnik ce qui nous a permis de manger tranquillement à l’écart. Retour à St Anne (fatigués) où nous croisons un mariage de pêcheurs

Mes hommes se sont inscrits à un stage de Kite-surf. Nous aimerions nous rapprocher du Vauclin (lieu du stage) mais c’est sur la côte au vent et le courant d’Est de 20 à 25 nœuds ne faiblit pas. Nous décidons de louer une voiture (non sans peine) et les hommes du bord vont pouvoir démarrer leur « aventure ».

 

La première séance se fait sans planche : gonflage d’aile….jusque là tout va bien. Les séances suivantes (avec une planche) seront plus dures

 

Au bout des 4 séances…y a encore du travail, ils ne sont pas autonomes mais contents.

L’endroit est très beau

Au milieu du stage il y a eu Noël et mes sportifs ont eu un jour de repos. Mon amie Marie Georges nous invite à son repas de Noël familial. Le repas est délicieux et traditionnel : pâtés et boudins créole arrosés de Ti-punch, ragout avec igname du jardin et des buches en dessert. Tout le monde nous accueille avec beaucoup de gentillesse. Martial trouve des tas de sujets de discussions : comparaisons des habitudes des DOM Françaises et surtout il se renseigne sur les rhums ! Il faut dire c’est incroyable le nombre de différentes marques de rhums pour une « petite » île comme ça.

Et le papa de Marie Georges nous fait cadeau d’un dicton à méditer : temps fait temps, temps quitté temps (vous avez 1h !). Au moment du départ….sa maman nous sert un super chocolat chaud (si, si) et une brioche. C’est très très bon mais je commence à avoir les dents du fond qui baignent. Nous partons à la nuit et nous nous souviendrons longtemps de ce Noël.

Le lendemain au moment de prendre notre voiture (pour aller au cours de Kite) nous voyons un attroupement derrière. La voiture est garée sur un parking contre l’église. Il y a une messe ce matin là lendemain de Noël. Une dame (âgée) a confondu marche avant et marche arrière ! Du coup elle a coincé une passante contre notre voiture (les deux jambes cassées).

Au début la tension est palpable d’autant que nous sommes les seuls blancs. Et après constat, SAMU, gendarmes… et voiture inutilisable. Quand les gens comprennent la légitimité de notre présence ils deviennent gentils et nous aident à changer de voiture. La séance de kite est foutue, nous partons donc nous balader. Premier stop l’habitation Clément, une ancienne rhumerie. La visite démarre par le parc qui est magnifique.

Un moulin pour broyer la canne, que des bœufs faisaient tourner

Nous passons par les entrepôts où se trouvent les cuves

D’autres où sont les tonneaux

Les anciennes machines à vapeur

Et le train qui servait à transporter la canne

Mais des rhumeries nous en avons déjà visité pas mal et celle ci a un plus : l’habitation Clément. Homère Clément alors maire du François rachète en 1887 une plantation sucrière et en fait une distillerie de renom.

Nous visitons la case des présidents qui commémore le sommet qui réunit ici Bush et Mitterrand le 14 Mars 1991 où ils ont pu déguster du rhum millésimé (eux  J )

Nous passons ensuite à la maison de maître

et son mobilier du plus pur style colonial.

Mon esprit s’échappe, j’essaie de m’imaginer la vie de l’époque…..

La cuisine était à l’extèrieur et le garage à calèche a été transformé en salle d’exposition et le site acceuille maintenant des collections d’art comtemporain caribéen.

Où croyez vous que l’on croise des naviguateurs ? dans un mouillage ? nooon.. dans le magasin-dégustation de la rhumerie où nous avons fait le plein ! L’équipage de Nomadeus, croisé à Joa Pessoa a déjà fait des dégustations. Echanges de projets et chacun repart vers sa route.

Nous partons ensuite pour la presqu’ile de la Caravelle à l’ouest de l’île qui s’avance sur une dizaine de km. Nous traversons le village de Tartane, petit village tranquille de pêcheurs.

Un peu plus loin des écoles de surf et tout au bout le chateau Dubuc. Il ne reste que des ruines de ce château construit en 1740.

C’est une habitation qui vivait en quasi autarcie grâce à l’exploitation de la canne , du café et dit-on de la contrebande et du trafic d’esclaves

La vue est magnifique sur la baie du Trésor (il parait que des contrebandiers en ont caché un par là…).

Nous retrouvons Marie Georges prés du Robert : grâce à elle, nous avons un dossier d’inscription au brevet des colléges pour Adrien. Elle nous emmène prendre un apéro. chez ses amis Eddy et Catherine : belle rencontre, nous échangeons des morceaux de vie, nous passons un moment très agréable. Ce fut une journée intense en émotions diverses ;

Entre deux séances de Kite nous avons fait un petit tour dans le nord de la Martinique . St Pierre est une petite ville chargée d’histoire qui nous semble très sympathique, il faudra qu’Ylang y revienne…

Tout le long de la route des artistes ont réalisé des totems

Ici des « batons lélé » , sorte de mixeur manuel local, servant à mélanger les planteurs par exemple (au hasard évidemment J ) mais version Gargantua

Le jour où nous rendons la voiture nous faisons un petit tour à l’Anse Michel où se trouve un autre club de Kite surf

Et au marché du Marin en grande partie destiné aux touristes

 

Finalement nous nous décidons à remonter la côte est, non pas que le vent ait baissé mais plutôt une envie de sortir des sentiers battus. Nous partons donc avec(20 à 25 nœuds) le vent de face : pas vraiement l’allure qu’Ylang préfére. Heureusement après la pointe Sud Est nous pouvons nous écarter un peu de l’axe du vent et avoir une meilleure allure. Bien que nous nous sommes pas mal éloignés du rivage, nous traversons un « champs de mines ». Face au Vauclin (premier port de pêche de Martinique) une nuée de casiers signalés par des bouteilles plastiques transparantes !! Nous slalomons, moteur en appui pour pouvoir étre plus réactifs. Nous finissons par en attraper un , mais qui se casse tout seul. Sur l’instant c’est un soulagement mais la barre est dure et en fait on a un bout enroulé autour de l’axe du safran. Après la passe du loup Garou (du nom de l’îlot qui la borde)

Nous jetons notre ancre à l’ilet Madame premier mouillage en rentrant à gauche dans le « Havre du Robert ». Le bout pris dans le safran s’avére très difficile à enlever. Martial le tire sur le guindeau et se pend dessus pour y arriver. Heureusement pas de casse mais beaucoup d’huile de coude. L’ilet Madame est un endroit touristique avec des catamarans de promenade. Nous déjeunons , nous remettons de nos émotions et allons jeter notre ancre au fond de la baie devant le club Nautique.

C’est dans ce club que Marie Georges fait de la planche à voile et très vite elle nous obtient le code wifi ! Adrien est aux anges. On est les seuls touristes dans la baie et tous les moniteurs du club sont très sympas avec nous. Nous avons en prime un spectacle tous les jours avec les sorties de catamrans, optimistes, champions de planche et entainement des Yoles.

La yole fait partie de la flotte martiniquaise traditionnelle. Elles sont réalisées en bois dur avec un mat et une vergue en bambou. La yole n’a pas de quille et une grande surface de voile d’où la nécessité d’utiliser des bwa drésé (barres rigides coincées à l’intérieur du bateau) sur lesquels se perchent l’équipage pour faire contrepoids tandis que la direction se fait avec une pagaie.

Les petites régates que se livraient autrefois les pêcheurs sont aujourd’hui des compétitions endiablées . Le tour de Martinique des yoles est devenu un événement sportif majeur drainant des foules considérables .

Version mini yole

Nous sommes maintenant à la veille de l’an 2014. Philippe, le mari de Marie Georges vient nous chercher et nous passons la soirée avec leur famille et leurs amis. Nous nous sommes régalés et le frère de Marie Georges s’est avéré être un très bon DJ. Je n’avais jamais vu Martial dancer autant , il faut dire que « Tatie » nous a bien poussés. Tatie a 85 ans et une pêche et une jeunesse incroyables et on ne ressiste pas à Tatie !! et c’est avec quelques bons fous rires que nous avons démarré 2014.

Nous avons eu du mal à partir : le vent souffle sans arrêt de 25 à 30 noeuds d’Est avec « une forte houle » et pas mal de grains. Du coup nous visitons Le Robert petite ville à l’abri des flux touristiques

Sa « Promenade des Anglais »

 

Son port de pêche

Mais en dehors du bord de mer, les maisons et les édifices sont assez délabrés. C’est dommage car cette petite ville a gardé du charme, de l’ autenticité avec sa vue mer et il ne faudrait pas grand-chose pour qu’elle devienne un petit bijou.

La baie du Robert est une petite mer intérieure avec ses îlots et ses petite baies suffisamment abritées pour l’aquaculture

Sur les îlots il y a des petites maisons qui font rêver par leur emplacement, jalousement conservées par leurs propriaitaires

Un dimanche nous avons fait une sortie avec une dizaine d’invités avec qui nous avions passé les fêtes. Nous sommes allé nous mouiller à la sortie de la baie à l’îlet Chancel. Et après une petite baignade sur un fond blanc (suivant l’expression locale)

Le repas réunionnais a fait sensation (rhum banane-achards-rougail saucisses) et on s’est bien amusés, on a beaucoup rit.

Nous sommes revenus seuls à ce mouillage pour mieux explorer l’ilet à Grotte.

Dès notre arrivée le propriètaire des lieux vient nous réclamer son droit de passage

Et pour nous remercier il nous laisse des « petits souvenirs » sur le pont….Martial n’aime pas les oiseaux J

Après une baignade avec pas mal de courant, nous partons explorer l’îlet à Grotte : l’eau y est translucide

 

Nous faisons le tour par le bord de mer pour arriver à la Grotte, qui n’est accessible que par la mer.

Une dame a vécu là toute seule, y a construit une maison. C’est maintenant son fils adoptif qui nous reçoit trés gentillement , il retape la maison. Il y a un poème affiché qui parle de la propriaitaire des lieux.

Vue imprenable sur la mer, le grand large

Là aussi l’esprit s’échappe : comment vivait cette dame, seule ….esprit libre, forte personnalité ou sorcière ?

Retour à notre annexe.

Nous ferons une autre sortie à l’ilet Madame avec Marie Georges et « visitant » la partie sud de la baie.

Finalement nous avons une fenêtre météo qui s’annonce.

Une dernière super soirée chez Eddy et Catherine. Pictionary et crèpes et la fin de soirée en musique avec Catherine au piano, Eddy à la batterie et Martial à la guitare, un grand souvenir.

Nous avons passé de super moments en Martinique surtout grâce à toutes les personnes que nous avons rencontré.Un très grand merci à Marie Georges sans qui tous ces moments n’auraient pas existé.

 

 

 

41.MARTINIQUE 1

La première escale que nous faisons en Martinique (en arrivant de St Lucie) est le Marin. C’est une baie profonde au sud ouest de l’île. A l’arrivée notre première vision est le club Med. local, dans un très beau lieu.

Ensuite cela se gâte un peu : une forêt de mats masquant avec peine des barres d’immeubles.

Nous slalomons au milieu des bateaux mouillés dans la baie pour trouver un endroit où poser notre ancre. Il faut dire que le Marin est le pôle le plus important des Antilles pour le Yachting.

Le gros avantage c’est que l’on peut faire nos courses (alimentaires et bricoles bateau) à portée d’annexe

Après 3 jours de remises à niveaux (voilerie pour une déchirure sur le parasailor, achat de flaps pour déjauger plus facilement avec l’annexe etc….) nous partons pour les anses d’Arlet

Nous passons devant le célèbre rocher du Diamant

Et la petite ville du Diamant

arrivée à grande Anse d’Arlet en fin de journée avec une belle lumière.

La baie étant orientée plein ouest nous assistons à de très beaux couchers de soleil

Nous sommes sur bouée (gratuite pour l’instant), c’est une jolie baie avec en bordure des petits restaurants locaux le long d’une rue piétonne et un grand quai. On mange les pieds dans le sable dans une ambiance tranquille, bonne enfant.

L’eau est claire et nous pouvons voir (souvent) des tortues vertes. Très vite nous nous rendons compte qu’elles ont des « tâches » bizarres. En fait elles sont numérotées et équipées de balises GPS (pour 15 d’entres elles) et elles participent à un programme scientifique de recherche et de suivit.

Nous décidons de louer une voiture et faisons le tour de la partie sud de la Martinique. Après un passage dans un carrouf’ (on ne perd pas facilement nos habitudes !) nous découvrons les 3 Ilets zone particulièrement touristique donnant sur la baie de Fort de France

Autrefois fleuron du tourisme à la Martinique la petite bourgade a beaucoup perdu de « sa superbe », il y a des hôtels en ruines et des maisons à l’abandon.

Mais cela n’a pas l’air de gêner « Gertrude » qui a mis sa robe de sortie à rayures et son chapeau orange.

La baie suivante est plus authentique :

Nous rentrons à la tombée de la nuit et une surprise nous attend dans l’annexe

Un gentil chien mais qui ne veut pas quitter l’annexe ! On se dit qu’il a peur de l’eau donc Martial le ramène sur la plage. Aussi sec il remonte et ne veut plus bouger. Aidé d’un passant, à deux hommes ils arrivent à le remettre sur la terre ferme et aussitôt Martial part annexe à fond vers le large. Le chien se met à l’eau et nage derrière lui. Amoureux ? Adrien et moi regardons la scène du ponton éberlués. Ayant perdu l’annexe de vu il se met à nager vers le large. Du coup j’ai peur qu’il se noie et je ne lâche plus des yeux.

Quand Martial revient c’est nous qui le suivons….après avoir nagé la moitié de la baie, il monte tout seul sur un voilier : ouf je suis rassurée. Il y a une dame à bord qui nous explique que ce n’est pas son chien, c’est à son voisin. C’est un homme qui a beaucoup entrainé son chien à la nage, et quand il part travailler il arrive que le chien se jette à l’eau pour le rejoindre !! Un sacré sportif et une sacré personnalité ce chien !

Le lendemain nous partons vers le Diamant. Petit stop sur une plateforme-belvédère : la vue y est magnifique

Certains voient une ressemblance avec la tête de Dark Vador …

Un peu plus loin vers le sud nous croisons la (minuscule) Maison du Bagnard

C’était un artiste un peu rebelle qui avait sculpté le buste d’un élu et s’est fait condamné à 15 ans de bagne pour insolence. Son « affaire » avait déclenché une émeute où l’élu en question s’est fait tué. Libéré à la fermeture du bagne de Guyanne, il finit ses jours dans cette maison face à la mer, en solitaire.

Un peu plus loin nous passons par l’anse Caffard. Il y a là un mémorial réalisé en 1998 pour les 150 ans de l’abolition de l’esclavage

Ces bustes orientés vers la Guinée commémorent le naufrage d’un bateau négrier sur les rochers de l’anse Caffard. Sur 300 Africains embarqués, seuls 86 furent sauvés, la plupart périssant enchaînés à fond de cale.

 

Notre route nous fait passer par la baie du Marin où visiblement il y a plusieurs façons de voyager d’un continent à l’autre….

Nous continuons notre route vers la côte est de la Martinique : le Vauclin où nous nous arrêtons pour le déjeuner.

Restaurant typique où nous avons très bien mangé

Mais au milieu du repas une tempête se lève…limite cyclonique

Il y a un club kite surf à coté et c’est sous une pluie battante que nous allons prendre des renseignements. Adrien rêve d’en faire et nous prenons rdv pour la semaine de Noël. Pour l’instant nous reprenons notre route sous la pluie sur la cote est. Nous remontons jusqu’à

Nous avons dû faire un stop tellement ce panneau rendait Martial joyeux.

Ensuite nous traversons l’île d’Est en Ouest avec des bouchons impressionnants (heureusement en sens inverse) et un coucher de soleil sur des champs de cannes en fleurs

Au détour de notre ballade nous rendons visite sur son lieu de travail à Marie Georges une amie avec qui j’ai fait mes études professionnelles. Malgré les 20 ans qui séparent nos rencontres j’ai l’impression de l’avoir quittée hier. Elle nous rend une petite visite sur le bateau (avec sa tante) et je suis heureuse de nager avec elle …et une tortue. Martial lui prends son premier cours de Ti-punch avec « Tatie » ! Nous passons un très bon moment.

Ayant un recommandé à expédier (toujours pas finit avec les Pb administratifs). Nous décidons d’aller à la poste du village « les anses d’Arlet » à pieds. Un morne (morne Champagne) sépare les deux anses (un grosse heure de marche). Le sentier nous fait profiter d’une belle vue sur la baie

Avant de passer par une zone plus champêtre

Et une vue surplombant la baie des Anses d’Arlet

On se dépêche, ouf on arrive à 15h et sur le porte de la poste les horaires affichent la fermeture à 15h30….mais il n’y a personne !!! Renseignements pris auprès de l’épicerie : les horaires c’est plus sûr le matin, l’après midi …c’est pas sûr Y sont souvent pas là !!! du coup on visite.

Au retour nous nous offrons des cocktails avec vue sur Ylang

Le lendemain, le courrier n’étant pas posté nous décidons de nous rendre au bourg en Bateau. On a pas mal de vent (20 à 25 nœuds) dans le nez évidemment. Dés l’ancre posée Martial se précipite à la poste.

Sa mission accomplie nous voulons repartir pour St Anne au Sud Ouest de l’île. C’est là que le sondeur et l’anémomètre s’unissent pour tomber en panne. Le vent est toujours aussi fort et les pêcheurs d’ici posent des casiers avec comme bouées de signalement des bouteilles plastiques transparentes (que l’on voit à la dernière seconde : coups de barre violents assurés). Nous rebroussons chemin à Grande Anse d’où nous repartirons le lendemain tôt (il y a moins de vent) pour le Marin où nous espérons réparer nos instruments.